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Ian Brown

My Way

Ian Brown - My Way
Chronique Album
Date de sortie : 28.09.2009
Label : Fiction Records
35
Rédigé par C., le 12 octobre 2009
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On tient là la meilleure de l'année : Ian Brown sort un album correct. Expliquons-nous.

Depuis la fin calamiteuse des Stone Roses, Brown sort régulièrement des disques dont l'écoute est est digne d'un parcours de circuit de montagnes russes. On alterne entre singles et démos, entre chansons correctes et déchets radioactifs. En bref, pour une minute de musique nourrie de hip-hop et d'influences yankees, nous nous retrouvons avec quelques dizaines de délires narcoléptiques ennuyeux. Brown et Dave McCracken, présumé coupable de Golden Gaze, ont réussi à trouver pour ce disque une véritable unité. La grande majorité des morceaux pourraient être refourgués aux stars notables du RnB actuel. Mais Brown les passe à sa moulinette. Et avec brio. Le tout grâce à un concours de circonstances. Visiblement la mort de l'auteur de Thriller et les différents par médias interposés avec son ex acolyte des Stone Roses ont donné un coup de fouet au « Monkey Man ».

Le disque débute donc par l'efficace Stellify. Sur un clavier entêtant, Brown récite sa prose avec ce timbre et cette agilité si particuliers. Et Brown ne relâche pas la pression. Just Like You et In The Year 2525 font voler en éclat les dernières craintes. McCracken (rien que ce nom...) a réalisé le casse de l'année. Brown chante juste, assène des paroles d'une qualité douteuse, comme le démontrent les références à Adidas Originals sur Just Like You.On attend le faux pas. Il ne viendra pas. Pas tout de suite. Avec Vanity Kills, l'heure s'assombrit. Grave, Brown arrive à nous angoisser.
L'ombre de son ex-acolyte ne cesse de planer sur ce disque. Enregistré dans le studio fréquenté par les Roses du temps de leur superbe, My Way n'a de cesse de regarder vers le passé : For The Glory est hantée par le cadavre de son ancien groupe. La seconde moitié de l'album est beaucoup moins efficace. Reposant sur des beats prenants depuis le début, la formule commence à s'essouffler. Marathon Man tire sa substance des Pet Shop Boys et ennuie. Les derniers morceaux ne donnent qu'une envie : repartir sur le dancefloor mis en place par la doublette Brown/McCracken.

On n'attendait rien de ce bonhomme, si ce n'est un single correct, et on repart avec une poignée de chansons parfaites.
tracklisting
    1. Stellify
  • 2. Crowning Of The Poor
  • 3. Just Like You
  • 4. In The Year 2525
  • 5. Always Remember Me
  • 6. Vanity Kills
  • 7. For The Glory
  • 8. Marathon Man
  • 9. Own Brain
  • 10. Laugh Now
  • 11. By All Means Necessary
  • 12. So High
titres conseillés
    Stellify, Just Like You
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