Passionnée de musique et curieuse de tout, Katy J Pearson croit aux rencontres et multiplie les collaborations. Elle a aussi des airs de bonne copine qui sera la première à réactiver un groupe Whatsapp pour organiser un apéro de potes quand ils laissent la vie les éloigner.
Mais l'enthousiasme et la générosité ne protègent pas du burn out. Après une tournée épuisante et un break salutaire, Katy a revu sa manière de travailler. Pour son troisième album, les idées étaient claires et les chansons écrites avant d'entrer en studio. Ainsi, la session a été bouclée en deux semaines avec Joe Jones (Aldous Harding, Dry Cleaning, Jane Weaver). Parce qu'il est essentiel d'être bien entourée, elle est allée chercher ses musiciens à la maison, parmi des artistes de son label Heavenly : Davey Newington (Boy Azooga), H Hawkline et Joel Burton (Broadside Hacks). Enfin pour donner une touche électro à sa folk baba cool, elle a confié la production à Bullion (Carly Rae Jepsen, Nilüfer Yanya, Avalon Emerson...) qu'elle rencontré en enregistrant une chanson du dernier album d'Orlando Weeks.
Cette touche électronique se marie parfaitement à l'univers de la chanteuse issue du folk et se fait tantôt par une boîte à rythmes et tantôt par des cordes synthétiques ou des boucles vintages. Cela donne une patine rétro qui fait penser à Kate Bush, ou comme sur le refrain de Those Goodbyes à du New Order période Low Life, celle où le groupe assumait enfin d'aimer autant la disco Italienne que le Velvet Underground, sinon plus.
Sur Someday, Now, Katy J Pearson jongle avec aisance entre folk, country, pop et électro, telle une funambule traversant des paysages sonores variés, mais toujours en équilibre.