Jeremy Warmsley

Né il y a 22 ans d'un père anglais et d'une mère française, le londonien Jeremy Warmsley représente le prototype parfait du songwriter du 21ème siècle : des textes nourris par l'écoute des classiques de Brian Eno, Paul Simon ou Steve Reich, et une musique variée inspirée par Radiohead ou même Aphex Twin.

Adepte des expérimentations, le jeune anglais décrit de son propre aveu ce premier essai tel « Oasis Vs Arctic Monkeys Vs Talking Heads and Tom Waits ». Eclectisme musical, mais aussi instrumental, sont donc les maîtres mots de The Art Of Fiction. Une vision lo-fi de la pop actuelle, teintée d'électronique, et dont les atmosphères créées puisent une originalité certaines à travers la multitude d'instruments employés : violon sur Dirty Blue Jeans et Modern Children, piano sur I Knew That Her Face Was A Lie ou Jonathan & The Oak Tree, boite à rythmes sur The Young Man Sees The City As A Chess Board...

Les titres les plus réussis du disque sont, presque sans surprise, les singles dévoilés au compte-goutte depuis près de deux années et retravaillés à l'occasion de la sortie de ce premier album. I Believe In The Way You Move et ses cuivres tout d'abord, mais également 5 Verses et I Promise. Le seul véritable obstacle à l'appréciation des compositions de Jeremy Warmsley pourrait au final être... sa voix. Originale pour certains, irritante pour d'autres, le débat est ouvert.

Véritable touche-à-tout, Jeremy Warmsley présente avec The Art Of Fiction un univers personnel et unique. Saurez-vous y trouver votre chemin ?