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The Moons

Paris, La Mécanique Ondulatoire - 18 avril 2013

Live-report par Claire

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The Moons à la Mécanique Ondulatoire, cela semble à priori aussi incongru que Stereophonics à Maubeuge ou Beady Eye à Charleville-Mézières. Incongru si on ne connaît pas ce bar rock de Bastille aux allures de repaire indie Londonien, où de la déco au prix de la bière en passant par le fond musical, tout est fait pour faire penser qu'on est au coeur de Shoreditch.

Deux premières parties assurent le show : un groupe anglais mené de main de maitre par une petite blonde fluette héritière de Blondie et les français de Fuzzy Vox, combo garage rock très inspiré des Kinks. Efficaces et fédérateurs pour faire monter la température avant The Moons.

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Petit problème de timing : les horaires prévus initialement sont décalés d'une bonne demi-heure et ce n'est qu'à 23h35 que le groupe d'Andy Croft monte sur scène. Problème poussant malheureusement les gens contraints de reprendre un métro ou un train à quitter la salle bien avant la fin du concert. A la setlist originellement prévue vont venir se greffer une reprise de Biff! Bang! Pow! des Creation et même le début de Riders On The Storm. Amusés par l'engouement des premiers rangs en parka, chemise paisley et robe sixties, le groupe se pose en leader d'un mouvement mod qui n'en finit pas de se trouver de nouveaux héros.

Si Andy Croft assure habituellement le clavier pour Paul Weller, il n'en reste pas moins un frontman appréciable et un songwriter de génie. De English Summer à Jennifer (Sits Alone), les titres du dernier album du groupe sont passés en revue. Efficace sur album, la prestation scénique s'avère pourtant très scolaire là où on s'attendait à ce petit éclair qui fait des bons groupes studios des mythes live. Mais le groupe semble apprécier le retour dans un petit club et surprend par sa bonne humeur même si la salle à cette heure-là est bien loin d'être remplie.

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Le temps de profiter encore de trois titres plutôt bien exécutés et il est déjà l'heure de quitter la salle pour éviter de rater le train de banlieue. RATP ou organisateurs, chacun devrait faire un effort pour que des groupes comme The Moons puissent bénéficier d'une reconnaissance méritée.