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Mazes
Veronica Falls

Paris, Nouveau Casino - 25 avril 2013

Live-report par Amandine

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Difficile d'entrer dans la noirceur du Nouveau Casino pour le premier jour de Printemps digne de ce nom en ce jeudi. Même si l'affiche est alléchante, l'appel de l'air tiède se fait entendre et c'est donc un peu avant 20 heures que nous nous décidons finalement à nous rendre rue Oberkampf pour assister à une soirée 100% british affichant depuis quelques jours complet.

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Si, deux ans auparavant, Veronica Falls partageaient l'affiche de la Flèche d'Or, leur nom est désormais en tête d'affiche et c'est le trio Mazes qui fait office de première partie. Jouissant d'une notoriété grandissante, notamment grâce à la sortie de leur deuxième album, Ores And Minerals, en février dernier, Mazes nous promettent de revenir quelques vingt ans en arrière, à l'époque où le rock venait d'Outre-Atlantique et que la pop anglaise battait son plein.
Cependant, fait inhabituel pour le Nouveau Casino, la prestation tourne vite au vinaigre faute à des balances visiblement bâclées. La voix du chanteur se noie dans les mélodies et il est difficile de profiter des compositions. Serait-ce notre position dans la fosse ? Après quelques tentatives, nous en venons au triste constat que non : où que l'on puisse se placer, le chant est étouffé. Pour terminer le tableau, sur le dernier morceau annoncé, le son de la guitare commence lui aussi à faire des siennes ; les musiciens meublent tant bien que mal mais c'est énervé et déçu que le groupe quitte la scène après ce rendez-vous manqué.

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Si le succès est au rendez-vous pour le quatuor vintage, rien n’a changé depuis leurs premières venues dans la capitale : Roxanne vient elle-même accorder sa guitare et affiner les derniers réglages tandis que Patrick Doyle, vient tester ses fûts avant le grand départ.
Après des minutes qui semblent s’étirer à l’infini, le groupe arrive enfin sur scène : les jeunes filles sont toutes les deux aussi coquettes qu’à l’accoutumée et ce qui frappe, à première vue, c’est la décontraction ambiante ; il est évident qu’en un peu plus de deux ans, Veronica Falls ont roulé leur bosse et sont parfaitement en symbiose avec la scène.
Pas de temps à perdre, ils commencent, sans perdre de temps et enfilent les titres : de Beachy Head à Found Love In The Graveyard, en passant par Waiting For Something To Happen, l’impression que nous avions eue à l’écoute du deuxième album se précise aujourd’hui : celui-ci est bien plus léger que le précédent mais il permet également, en live, de contrebalancer des titres beaucoup plus sombres tels que The Fountain.
Néanmoins, si Veronica Falls sont toujours aussi dynamiques et efficaces, mais encore une fois, un gros bémol avec des voix étouffés rendant les chœurs masculins quasi inaudibles. Ce problème est plus que regrettable puisqu’il impute au groupe leur spécificité et la déception n’en est que plus intense.

Que s’est-il donc passé ce soir au Nouveau Casino ? Un problème de réglages de sons ? Une fausse impression ? Toujours est-il que pour les deux formations, la partie vocale aura été plus que négligée, pour la frustration des premiers rangs mais visiblement pas du reste de la foule compactée jusqu’à la porte de sortie.