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Dirty Pretty Things

Paris, Trabendo - 3 avril 2006

Live-report par Fab

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A peine la porte du Trabendo passée, le ton est donné : une affichette, accompagnée d'une photographie, annonce clairement la requête du groupe de refuser l'entrée à un certain Pete Doherty. Sous pression pour ce premier véritable concert parisien annoncé à peine deux semaines plus tôt, Carl Barat et ses « sales jolies choses » mettent d'emblée toutes les chances de leur coté pour éviter les problèmes et convaincre le public quelques semaines seulement avant la sortie de leur très attendu premier album.

Et pourtant, la première partie assurée par les franco-suédois de Rodeo Massacre est loin d'être un atout. Point de rodéo sur la scène du Trabendo, mais un massacre musical et surtout vocal de la part d'une jeune blondinette à la voix atypique mais totalement dénuée de charisme. Trop lookés pour paraître sincère, répétitifs voire risibles après avoir tenté un titre acoustique a capella, les quatre musiciens parviennent à satisfaire le jeune public des premiers rangs tout en passant pour des clones ratés de The Duke Spirit. Juste de quoi alimenter les conversations durant la longue heure d'attente précédant la montée sur scène des Dirty Pretty Things.

Une arrivée saluée comme il se doit par un public sous pression capable de transformer la fosse en véritable champ de bataille dès les premiers accords de Deadwood. Le téléchargement a fait son œuvre et nombreux sont ceux à d’ores et déjà connaître les paroles de quelques titres alors Waterloo To Anywhere ne sera disponible que dans plus d'un mois !
La prestation du groupe, parfois un peu brouillonne, se maintient à un excellent niveau tout au long du concert, quelques titres comme le classique Bang Bang You're Dead, le court et punk You Fucking Love It ou If You Were Wondering pouvant espérer faire carrière dans les mois à venir sous la forme de singles potentiels.
Les trois anciens Libertines, accompagnés par Didz Hammond, débauché de The Cooper Temple Clause quelques mois auparavant, ne retiennent à aucun moment leurs efforts, provoquant une débauche d'énergie ininterrompue pendant les 50 minutes du concert. La fin du show fut orientée vers quelques classiques des Libertines. Death On The Stairs dans premier temps, puis France et I Get Along lors du rappel n'eurent ainsi aucune difficulté à satisfaire le public majoritairement composé de fans du groupe désormais séparé.

Initule de comparer Babyshambles et Dirty Pretty Things, les seconds l'emportent d'ores et déjà haut la main.
setlist
    Deadwood
    Doctors & Dealers
    If You Love A Woman
    Wondering
    Gentry Cove
    Bloodthirsty Bastards
    You F*cking Love It
    Death On The Stairs
    Gin & Milk
    The Enemy
    Last Of The Small Town Playboys
    Bang Bang You're Dead
    ----------------
    France
    I Get Along
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