Nouvelle date parisienne, à guichets fermés ou presque, pour le duo anglais préféré des français : Sleaford Mods.

Ce soir en première partie devant une salle plutôt bien remplie, voici
Consumer Electronics qui montent sur scène. Je ne vais pas vous mentir, je n'ai pas pu rester bien longtemps dans la salle. J'étais pourtant bien installée au premier rang du premier balcon, tout s'annonçait bien. Rythmes électroniques et voix au timbre bien trop strident, ces histoires de couteaux tranchants et d'eaux profondes auront rapidement eu raison de ma bonne volonté et de mon goût pour la découverte musicale. Je sors me chercher une bière.
Quand je reviens dans la salle, c'est une toute autre ambiance. C'est plein à craquer là-dedans, c'est électrique. Jason Williamson et Andrew Fearn, où comment occuper une scène entière à deux et déchainer le public de surcroit. L'affaire est assez impressionnante. On est dans le minimalisme le plus total, Fearn derrière son « pupitre » à gauche de la scène et Williamson qui marche et exécute un savant mélange entre une danse de Saint-Guy et celle des canards. Pourtant le public est déchainé et certains finiront même par slammer..

Le début du concert est placé sous le signe de la nouveauté avec entre autres
Stick In A Five And Go, ça passe bien, très bien même, aussi bien que les désormais classiques
Giddy On The Ciggies ou
Jolly Fucker qui suivront ensuite. Le rythme ne faiblit jamais, ces deux anglais sont impressionnants. Enfin surtout Williamson tout en charisme et en énergie qui porte le « show ». Et il en faut de la présence et de la gouaille pour emmener avec lui un auditoire non anglophone. A défaut de comprendre parfaitement les paroles, le public les vit à travers la prestation du chanteur. Le doublé
Tarantula Deadly Cargo/Tweet Tweet Tweet en rappel finira de convaincre ceux qui auraient pu encore douter de cela.
On en aurait bien pris une autre ration mais le concert s'achève déjà. Le concert peut-être, mais pas la soirée, comme pour ces fans venus exprès de Nottingham et qui auront attendu assez longtemps à la sortie pour croiser leurs idoles qui s'enfoncent dans la nuit de Pigalle.