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Nothing But Thieves
Bad Nerves

Paris, Olympia - 2 février 2024

Live-report par Pierre-Arnaud Jonard

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Pour bien commencer cette soirée à l'Olympia de Paris, Nothing but Thieves ont eu la riche idée de programmer en première partie de leur tournée européenne Bad Nerves.


Ces derniers n'ont plus rien sorti depuis leur premier album éponyme il y a quatre ans déjà. On est donc très contents de les voir live ce soir. Si, sur disque, Bad Nerves sonnent très power-pop, sur scène c'est plus ouvertement punk. Tant musicalement que dans l'attitude on a l'impression d'assister à un concert des Clash en 78. Le groupe n'a rien inventé mais fait ce qu'il fait de très belle manière. C'est fun et festif comme un concert des Ramones et une demi-heure de set est assurément l'idéal pour les apprécier au mieux. Ca déboule comme il se doit à toute berzingue. Une entrée en matière idéale pour la soirée.

Nothing But Thieves arrivent sur scène sur le Gimme! Gimme! Gimme! (A Man After Midnight) de ABBA, installant d'emblée une ambiance de fête. L'Olympia est surchauffé, ça crie tellement qu'on se croirait à un concert des Beatles en 1964. Le groupe entame son set par l'excellent Welcome To The DCC extrait de leur dernier album. Is Everybody Going Crazy?, avec son intro percutante à la Muse, fait encore monter la chaleur de quelques degrés. On enchaîne avec le tubesque Tomorow Is Closed qui a le côté de la pop song imparable à la Coldplay. L'Olympia chavire définitivement.
Nothing But Thieves poursuivent dans cette veine pop avec Broken Machine, Real Love Song montre toute l'étendue des possibilités vocales de Conor Mason. Encore une fois, les guitares font mouche à tous les coups. On est vraiment impressionné par cette capacité qu'a ce groupe pour trouver la recette du tube imparable, alors que le set continue avec City Haunts, lui aussi doté du petit riff qui tue qui fait toute la différence. Quant à Drawing Pins, il enchante les fans de la première heure.


On poursuit avec Sorry, digne des grandes ballades 70's, qui autrefois aurait vu l'Olympia baigner à la lumière des briquets. Le titre est enchaîné avec Do You Love Me Yet? qui transforme la salle en un immense dancefloor. Unperson poursuit dans ce côté club avant que Phobia ne ralentisse le tempo, occasion pour le groupe comme pour le public de reprendre son souffle après cette première heure de folie.
Lover, Please Stay voit le groupe jouer en accoustique, assis en cercle sur la scène et se révèle comme un beau moment d'émotion. Impossible poursuit dans cette veine mélancolique, dans ce registre Nothing but Thieves se révèlent aussi bon que dans celui du rock à guitares ou de la pop song parfaite. On termine en beauté avec Pop The Balloon encore un titre (on ne les compte plus) au riff imparable. Le groupe revient pour un rappel parfait avec l'excellent dernier single Oh No :: He Said What?, taillé pour le dancefloor, Amsterdam et Overcome, un morceau qui fait du bien et plonge l'auditeur dans un état de béatitude.

Nothing But Thieves ont fait très fort ce soir alors même que ce concert était le tout premier de leur tournée européenne. On imagine ce que ça va être lorsque le combo aura atteint sa pleine vitesse de croisière. Nothing but Thieves est déjà un groupe important mais il est certain que dans un futur très proche ce n'est plus l'Olympia mais les stades du monde entier qui les attend.
setlist
    BAD NERVES
    Don't Stop
    Baby Drummer
    Palace
    Terminal Boy
    Radio Punk
    USA
    Electric 88
    Can't Be Mine
    Mad Mind
    Dreaming

    NOTHING BUT THIEVES
    Welcome To The DCC
    Is Everybody Going Crazy?
    Tomorrow Is Closed
    Broken Machine
    Real Love Song
    City Haunts
    Drawing Pins
    Sorry
    Do You Love Me Yet?
    Ce n'est rien / Gods / Number 13
    Unperson
    Phobia
    Lover, Please Stay
    Trip Switch
    Futureproof
    Impossible
    Pop The Balloon
    ---
    Oh No :: He Said What?
    Amsterdam
    Overcome
photos du concert
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