Kate Nash

Mardi soir, c’est au Point Ephémère que Kate Nash, la jeune chanteuse anglaise révélée par le net, a ouvert sa première tournée européenne. Visiblement ravie de commencer par cette salle parisienne, elle nous a submergés de son rock acidulé et déjanté, sur une scène relookée en petite maison de poupée pour l’occasion.

Auréolée par les lettres de son prénom illuminées au néon rose, elle s’est laissée accompagner par un guitariste, un bassiste et un batteur dont nous ne pouvions deviner que les ombres. Kate se tenait donc seule dans la lumière, derrière son piano, ne perdant pas son public du regard, lui adressant sourires, soupirs ou petits sauts hystériques sur son tabouret.
De courtes phrase adressées à la salle entrecoupaient des chansons qui se succédaient rapidement : le désormais célèbre Foundations qui a déchainé la salle, l’audacieux Dickhead ou un Skeleton remanié en live, transportant ainsi un public qui ne pouvait plus s’empêcher de sourire.

Quand Kate Nash chante, on ne sait jamais vraiment quand il faut applaudir, quand il faut laisser aller son corps sur ses montées rythmiques ou quand il faut tout simplement arrêter de faire quelque chose pour ne pas perdre une miette de son show. Alors on finit par tout faire en même temps, se laissant surprendre par les changements brutaux de rythme et d’ambiance, acclamant la chanteuse au milieu d’une chanson sans fin.

On ne peut rapidement plus la quitter des yeux et quand, après un peu plus d'une heure trente elle sort de scène, nous laissant dans les notes sourdes de son final, on reste là, plusieurs minutes, à applaudir et à sourire.