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The Hoosiers

Paris, Elysée Montmartre - 4 avril 2008

Live-report par ALF

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The Hoosiers ont offert un show festif au public de l’Elysée Montmartre.

Dans une salle qui n’est pas encore pleine à craquer, on croise ici et là des infirmières, des Teletubbies, quelques vaillants qui ont répondu à l’appel du groupe. Les déguisements parsèment en effet la foule de l’Elysée Montmartre et reçoivent les remerciements chaleureux des artistes. On s’attendait tout de même à ce que ces derniers jouent aussi le jeu, affublés d’habits loufoques. Mais mis à part un occasionnel Spiderman qui manie à tour de rôle cuivre et voix, les accoutrements restent relativement discrets.
Le groupe apparaît sur scène, portant ses initiales à bout de bras. Des initiales en carton qui sont vite balancées pour laisser place à la musique, l’explosion des guitares, la voix aiguë, sinueuse du chanteur. Irwin Sparkes a l’enthousiasme communicatif, et rien qu’en baragouinant quelques banalités franchouillardes du type « Bonjour Paris » ou « Vous êtes supers », il conquiert le cœur de la salle et celui des jeunes filles en cris. Détail important, The Hoosiers seront aux Solidays, annonce le chanteur.

Aux titres agressifs succèdent ensuite les slows pop et langoureux comme Run Rabbit Run ou Clinging On For Life, un mélange de Muse, de Jeff Buckley, de Radiohead et de tant d’autres. La voix mélodieuse du chanteur atteint des sommets, jouant avec les instruments, comme dans le très électrique Lonely Boy , ou encore Goodbye Mr A. , et ses optimistes notes de piano. The Hoosiers finissent sur Cops and Robbers, titre aux rebondissements dignes d’un polar à l'anglaise, et reviennent pour leur single number one, Worried About Ray, repris en coeur par le public, une réussite en live.

Le concert à l’Elysée était une bonne mais courte surprise, le groupe ayant épuisé son répertoire au bout d’à peine une heure. Un show dynamique et maîtrisé. Reste à voir ce que donnera le crucial prochain album.