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The Human League

Paris, Trianon - 15 avril 2011

Live-report par Sandra Stefanini

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Ce soir, j'ai pris ma DeLorean volante pour aller au théâtre du Trianon assister au show parisien de The Human League, alias le Abba de la new wave. Et ce soir, plus que jamais, ils auront mérités leur surnom.

Après la première partie assurée par Performance et son electro tout à fait au goût du jour, on bascule dans un autre monde. Un écran géant tapisse le mur au fond de la scène, à l'arrière, les trois musicien officient sur des synthés et une batterie électronique blanches. Sur le devant, sont alignés derrière leurs micros, Philip Oakey, Joanne Catherall et Susan Ann Sulley. Très dignes tous les trois dans leur costumes dignes d'un Abba gothique, ils démarrent par un morceau tiré de leur dernier album paru cette année, Credo, qui marque leur retour dans les bacs après dix ans d'absence.

 

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Ce soir le groupe ne met pas l'accent sur ce nouvel album, dont ils n'interprèteront que trois titres, mais nous offre un florilège de sa discographie, un concert Best Of en somme. Les nouveaux morceaux ne dépareillent nullement au milieu des anciens, tant les sonorités semblent datées, hormis Night People qui tire bien son épingle du jeu dans une version live habitée et survitaminée. La dextérité et la maîtrise sont bien présentes, la voix de Phil Oakey est toujours impeccable, et c'est une magnifique interprétation de The Lebanon qu'il nous offre ce soir, agrémentée d'images de guerre et de feu qui défilent sur l'écran géant derrière lui. L'effet est saisissant.
Le public, en majorité des quadras et des quinquas, reprend bien évidemment en chœur les mythiques standards que sont Fascination ou Don't You Want Me interprété juste avant les rappels. En rappel, justement, les anglais nous proposent le très beau et émouvant Seconds suivi du clou de la carrière solo de Phil Oakey, Together In Electric Dreams, cosigné par Giorgio Moroder pour la bande originale du film Electric Dreams en 1984. Comme il se trouve à Paris, Oakey a tenu a dédier ce morceau à un groupe qu'il considère comme un des meilleurs groupes electro au monde : Daft Punk.

 

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Oscillant entre kitsch et émotion, Phil Oakey et sa Human League nous on offert ce soir une prestation au goût doux-amer, un concert de qualité certes mais dont on ressort avec le sentiment de revenir du passé.
setlist
    Never Let Me Go
    Open Your Heart
    Tell Me When
    Sound Of The Crowd
    Heart Like A Wheel
    The Lebanon
    Egomaniac
    Empire State Human
    Night People
    Human
    Love Action
    All I Ever Wanted
    Fascination
    Mirror Man
    Don't You Want Me
    ---
    Seconds
    Together In Electric Dreams
photos du concert
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