Goat Girl

Encore beaucoup de mystère plane autour de Goat Girl, quatuor féminin qui a bien buzzé lorsqu’est apparu sur le web la side A de leur premier single, Country Sleaze, il y a de cela quelques semaines. On sait juste pour le moment que ce sont quatre musiciennes originaires du sud de Londres qui répondent aux noms de Clottie Cream, Rosy Bones, Naima Jelly et L.E.D. et qui, fait rare de nos jours pour être mentionné, ne possèdent même pas de compte Twitter !

Tout juste signé sur Rough Trade (Girl Band, The Libertines, Mystery Jets), le groupe sortait il y a quelques jours son premier single Country Sleaze/Scum, composé de deux plages bouillonnantes qui naviguent entre garage rock et posture punk.



Rares sont les tubes actuels qui débutent sur une ligne de basse, surtout une aussi addictive que celle de Country Sleaze. La mélodie est reprise tout au long des deux minutes du titre, alternant avec le chant de Clottie Cream / Rosy Bones / Naima Jelly / L.E.D. [N.D.L.R. Entourer la bonne réponse une fois qu’on en saura plus], quelque part entre Courtney Barnett et Ana Perrote (Hinds), avec cette pointe de je-m’en-foutisme dans la voix qui fonctionne à merveille.

Alors que Country Sleaze semblait être une perle rare et accidentelle, Goat Girl récidivent avec le tout aussi captivant Scum. C’est presque sur une ambiance Coral-ienne que l’on chavire ici avec ses riffs de guitare au vibrato enivrant, avant que le chant ne vienne déjà définitivement apposer la patte Goat Girl, notamment sur des chœurs de fin tout bonnement jubilatoires.

Actuellement en tournée outre-Manche en compagnie de Parquet Courts et YAK, Goat Girl passeront par Paris le 18 novembre dans le cadre du festival Les Inrocks. Une occasion à ne pas manquer pour découvrir ce que valent sur scène les quatre londoniennes, qui, au vu des différents retours, ne devraient clairement pas décevoir.