logo SOV

Hard-Fi

Paris, Flèche d'Or - 8 novembre 2011

Live-report par Sandra Stefanini

Bookmark and Share
Oubliés le froid et la pluie, ce soir c'est une chaleur étouffante qui nous attend à la Flèche d'Or. La salle n'affiche pas complet, mais les fans sont massés devant la scène, car il ne s'agit pas seulement d'un concert ce soir, il s'agit surtout de retrouvailles. Quatre années se sont en effet écoulées depuis le dernier passage de Hard-Fi à Paris.

Il faudra attendre 21h50 pour que retentisse le traditionnel hymne ennio morriconien qui annonce l'arrivée sur scène des anglais. Tels des cow-boys musicaux partant à la (re)conquête de leur public, les quatres britons déboulent sur scène et attaquent d'emblée avec un morceau tiré de leur nouvel album, comme pour bien nous signifier qu'il s'agit là d'un nouveau départ.
Le chanteur Richard Archer, dont le charme ne laisse pas indifférentes les grappes de jeunes filles au premier rang, nous confirmera d'ailleurs que le quatuor est de retour et pour de bon. On part donc sur de nouvelles bases, mais sans pour autant désarçonner complêtement les fans. En témoigne la mixité de la setlist, où, outre six nouvelles compositions, on retrouve, et avec plaisir, les morceaux plus anciens ayant fait le succès du groupe.

Les nouveaux titres, débarassés pour l'occasion de leurs oripeaux pseudo électroniques, sont dopés à grands coups de vitamines guitaristiques et se mèlent du coup de manière tout à fait harmonieuse aux hits du groupe, dont le fameux Cash Machine qui voit ses premiers accords accueillis par les cris de joie du public qui visiblement n'attendait que ça.
Richard Archer prend plusieurs fois la parole, et pas uniquement pour de simples remerciements entre les morceaux. Non, il veut surtout remercier les fans d'être là, ou plutôt d'être toujours là, fidèles au poste malgré la longue absence du groupe. On le sent sincèrement ému de constater l'affection et la fidélité de leur public français. Public qui aura droit à de jolies petites surprises ce soir, comme le renfort ponctuel d'un guitariste français officiant à la cithare électrique ou bien une époustouflante reprise du Killing An Arab des Cure, au tempo accéléré et aux guitares gonflées.

Les anglais nous offrent ce soir une prestation pleine de fougue et d'électricité qui nos emmène jusqu'à Living For The Weekend dont les paroles semblent toujours trouver écho chez le public. C'est donc sur cette fin en apothéose et après avoir de nouveau remercié les fans de leur présence que le groupe se retirera. On espère ne pas devoir attendre trop longtemps pour les revoir...
setlist
    Tied Up Too Tight
    Gotta Reason
    Love Song
    Good For Nothing
    Cash Machine
    Sweat
    Suburban Knights
    Fire In The House
    Feels Good
    Killing An Arab (The Cure cover)
    Bring It On
    Hard To Beat
    ---
    Move On Now
    Television
    Stars Of CCTV
    Living For The Weekend
Du même artiste