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Goldheart Assembly
The Magic Numbers

Paris, Point Éphémère - 5 novembre 2014

Live-report par Mélodie

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Ce soir, le Point Ephémère invite The Magic Numbers à se produire sur scène accompagnés des dandys de Goldheart Assembly pour assurer la première partie.

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Le public est très éclectique, les très jeunes côtoient ceux qui le sont un peu moins. Goldheart Assembly ne sont pas au complet ce soir, seuls les leaders du groupe, James et Jake, sont présents. Passée la déception de ne pas tous les voir sur scène, on se console rapidement avec le duo fantasque et complètement loufoque qu'ils forment. C'est dans une atmosphère teintée de beaucoup d'humour que les anglais commencent leur concert. Découvrir leurs voix mêlées aux deux guitares acoustiques est un petit délice. Long Distance Song Effects, leur dernier album en date, avait fait mouche auprès de la critique. On constate très vite pourquoi.
James et Jake se renvoient la balle dans un jeu musical tout en harmonie où leurs deux voix font l'effet d'une caresse. En somme, leur pop rock est délicieuse et s'écoute le plus simplement du monde. Les deux anglais sont manifestement à l'aise et nous interprètent leur répertoire dans une atmosphère très chaleureuse. Le spectacle continue ensuite auprès du merchandising où les deux comiques rencontrent leur public entre une ou deux ventes de vinyles. La soirée se poursuit dans un tout autre univers avec The Magic Numbers.

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Quatre ans après la sortie de leur dernier album The Runaway, les fratries de The Magic Numbers remontent sur scène. A l'opposé des dandys chics de Goldheart Assembly, le groupe anglo-américain affiche un total look black, chacun auréolé d'une masse de cheveux impressionnante. A chacune de leurs apparitions parisiennes, frères et sœurs de The Magic Numbers ont envouté les foules de leurs mélodies au parfum sixties portées par les voix d'Angela et Michele. Mais cette fois-ci, pas de flower power. The Magic Numbers ont presque changé complètement de registre. Leur nouvel album, Alias, sorti au mois d'août dernier, fait plus dans le rock mélancolique. Si le public a l'air d'être au rendez-vous, il faut avouer que cela n'a plus grand chose à voir avec la jolie pop des débuts.
Les voix hypnotisent la foule, mais malheureusement, guitare et batterie crissent (presque) trop. Le titre E.N.D vient rattraper le tout et apportent une petite touche disco qui vient à point nommé.

La soirée aura été assez inégale. Goldheart Assembly nous ont promis une bien belle soirée mais The Magic Numbers semblent avoir perdu un peu de leur verve d'antan. On rentre un peu déçu avec un petit goût de pas assez.