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Pull Tiger Tail
The Automatic

Paris, Trabendo - 18 avril 2007

Live-report par Fab

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Tandis que l'heure de retourner en studio afin d'enregistrer leur second album sonnera très prochainement, The Automatic s'autorisaient cette semaine une courte virée en France afin de se produire successivement au Printemps de Bourges puis au Trabendo de Paris. Une occasion de vérifier les récents progrès des gallois, mais aussi de suivre une rapide cure d'adrénaline à l'écoute des Monster, Raoul ou autres Recover...

A concert exceptionnel, première partie exceptionnelle. Voués à effectuer une belle percée dans les mois à venir, le trio londonien Pull Tiger Tail a effectué un déplacement express afin d'accompagner ses camarades de labels. Si quelques anglais disséminés dans la salle acclament le groupe lors de son arrivée sur scène, la majorité du public demeure perplexe avant de se laisser aller après quelques titres introduits par une version de Mr. 100 Percent quelque peu mollassonne. Après ces débuts timides, le groupe trouve son rythme de croisière dès lors que l'ultra-efficace Animator est joué. Le public donne enfin de la voix, poussant la formation lors de deux derniers titres franchement emballant : un premier inédit mené par de puissantes percussions, puis le récent single Let's Lightning.

L'assurance avec laquelle The Automatic débutent leur prestation quelques minutes plus tard est frappante : introduits par un sample électronique pongiste, les gallois propulsent d'emblée deux de leurs meilleurs titres, By My Side et le tube Raoul. L'effet est immédiat : la fosse, dont la moyenne d'âge flirte difficilement avec la majorité, se transforme en mêlée bondissante.
L'impression laissée lors de la venue en début d'année du groupe se confirme titre après titre : si l'aspect pop prédomine sur l'album Not Accepted Anywhere, c'est bien le punk que le quatuor met en avant sur scène en arborant fièrement des tshirts de The Bronx, Minor Threat ou encore Minus The Bear alors que l'intenable Alex Pennie se laisse aller à toutes les acrobaties physiques et vocales imaginables. Seule différence notable, l'implication grandissante et appréciable de Rob Hawkins et James Frost respectivement à la basse et guitare.
En moins d'une heure, The Automatic laissent leur public sur les rotules, non sans avoir joué la majorité des titres forts de leur premier album (You Shout You Shout You Shout, That's What She Said, Recover, Seriously I Hate You Guys...) ainsi que leurs deux excellentes reprises fétiches, Life During Wartime des Talking Heads puis Gold Digger de Kanye West, débridé et mené de main de maître par un Alex Pennie jonché durant quelques minutes sur les épaules d'un (mal)heureux élu du public.

Même si très court, le retour très réussi de la part de The Automatic n'est pas passé inaperçu. En espérant avoir la chance de retrouver ces quatre jeunes chiens fous lors des festivals d'été !