Dans un été parisien où les concerts ne se bousculent pas, une date de Little Man Tate n'est pas à négliger.
C'est donc
avec
entrain et envie que je me rends à la flèche d'or.
Après deux groupes ennuyeux à souhait (des français et belges dont nous tairons le nom), c'est au tour de Little Man Tate de venir combler un public acquis à leur cause.
Un voyage était
même
organisé à
Paris et Amsterdam pour un nombre limité de fans, l'objectif étant de fêter la sortie, le 20 août,
du single European Lover.
Le concert commence de façon assez classique avec des morceaux assez corrects comme Man I Hate Your Band ou Court Report mais rien de formidable. Ce n'est qu'avec le
trés arcticmonkeien This Must Be Love ou le trés buzzcockien Who Invented These Lists? que les choses commencent à prendre forme, vie et rayons interieurs. Le clou pourrait être le trés supergrassien Sexy In Latin et son charme adolescent.
Un
seul
nouveau morceau sera joué, une chanson qui m'en rappelle une autre, mais laquelle
?
L'autre nouveauté, ce sera pour Amsterdam, le lendemain.
Un concert qui se termine (bien) par House Party At Boothy's et
le trés enlevé
Down On Marie où le public
envahira goulûment la scène.
Ce n'était peut-être pas un grand concert, mais grands les Little Man Tate le sont déja par la taille
(j'ai vérifié)
.
Une soirée qui s'achèvera avec The Night Time, un bon
trio de New-York mené par la charismatique Rebecca Roulette (!).
Comme quoi, ça ne tourne pas qu
'à Manhattan...