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Razorlight

Paris, Fête de l'Humanité - 15 septembre 2007

Live-report par Philippe

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La fête de l'humanité, c'est un peu tout et rien, mais surtout tout; de la musique (un peu) et des stands (beaucoup), le tout avec une foule colossale et dans un espace réduit .
Fête populaire par excellence, elle peut en tout cas s'enorgueillir du meilleur prix d'entrée pour un festival de trois jours avec son forfait 15€ tout compris.
C'est donc d'un pas confiant que je m'y dirige pour la première fois.
Mais ça se gâte dans la navette qui, malgré son itinéraire bis anti-bouchons met 45 mn dans la chaleur et l'entassement. Et puis le parcours d'entrée pour accéder à la grande scène est saturé de monde et on avance péniblement (20 mn top chrono).

Enfin arrivé, juste le temps de voir la deuxième moitié du concert de Luke et d'apprécier pleinement un morceau comme La Sentinelle. Ensuite, c'est le tour de Ayo, dont on échangerai plein de barils contre un seul de Clarika qui jouait la veille. Je ne tiens pas jusqu'au bout, préférant même la foule et son 'pushing and shoving'. Et c'est là qu'on tombe sur une trés belle expo photo...

De retour sur la grande scène, voici Razorlight qui se lance enfin avec un In The Morning qui déboule en trombe, puis Golden Touch, brillant single du premier album ou Back To The Start et ses 'oh oh' que johnny fait chanter à la foule.
Ce soir, il arbore son traditionnel skinny jean blanc avec veste et t-shirt échancré noirs. Pour le guitariste, ce sera casquette de rigueur et pour le batteur, short bleu à coutures blanches. A noter, la présence d'un claviériste pour certains morceaux.
Johnny n'aime pas George W et le fait savoir juste avant America, qui sera prolongé par un couplet de Je Suis Venu Te Dire Que Je M'en Vais dans un trés bon français.
Les singles du dernier album défilent et après Before I Fall To Pieces, Johnny revient torse-nu de l'une de ses brèves disparitions sur le côté de la scène, belle gueule et corps parfait réunis.
Pour In The City, ce sera la version longue, histoire de chauffer un peu plus le public. Somewhere Else, single d'entre les deux albums, fait presque figure de meilleur morceau; en tout cas c'est mon préféré du set. Et puis, c'est la fin, c'est Pop Song 2006, pas forcément la plus formidable chanson pour clôturer un concert, qui plus est dans un festival.
De la place aurait pu être laissée à Stumble And Fall, Rip It Up ou Rock'n Roll Lies, singles du premier album ou à une petite reprise de qualité.
Au final, ce sera quand même tout le deuxième album qui sera joué, à la seule exception de la ballade Kirby's House.
Ce fut quand même 54 minutes de mélodies gracieuses et d'énergie maîtrisée.
The new Pretender(s), anyone ?

On espère juste que notre ami chanteur Johnny Borrel et ses 27 ans sera aussi bien conservé à 60 que notre ami Iggy...
Car c'est donc Iggy Pop et ses Stooges reformés qui prendront soin de terminer la soirée dans une effervescence perceptible.
Les classiques y passent: 1969, Real Cool Time, No Fun (c'est là qu'Iggy invite son public à venir le rejoindre sur scène et seuls une huitaine de garçons s'y risquent), T.V. Eye, I Wanna Be Your Dog (ce sera là une jeune fille du public qui sera sa maîtresse...).
Aucune baisse de régime dans ce set d'une heure qui a secoué un peu l'assistance par sa turbulence et sa fureur. Un Iggy dans une forme exceptionnelle, qui bouge dans tout les sens (sans un moment de répit) et qui viendra à deux reprises au contact direct de son public médusé, près des barrières de sécurité.
L'Iguane est venu prendre sa couronne au petit prince Johnny en disant :"Le roi, c'est moi".
Long live, Iggy !
setlist
    01. In The Morning
    02. Hold On
    03. Golden Touch
    04. Back To The Start
    05. America
    06. Before I Fall to Pieces
    07. In The City
    08. Los Angeles Waltz
    09. I Can't Stop This Feeling I've Got
    10. Somewhere Else
    11. Who Needs Love ?
    12. Pop Song 2006
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