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The Joy Formidable

Paris, Nouveau Casino - 18 décembre 2009

Live-report par Roseline

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A une semaine des fêtes de Noël, c’est un Nouveau Casino enneigé qui accueillait les gallois de The Joy Formidable, présents pour assurer la première partie du groupe australien The Temper Trap.

C’est dans une salle pleine que le trio fait son entrée aux alentours de 20h, pour nous présenter notamment sa compilation A Balloon Called Moaning. Matt Thomas, batteur de son état, est le premier à apparaître sur scène pour le titre The Greatest Light Is The Greatest Shade. C’est justement lui qui semble diriger le jeu, insufflant son énergie à ses comparses, jusqu’à briser ses baguettes avant même la fin du concert. Les trente minutes qui suivent sont à l’image du début du set, toutes en puissance, alliant des morceaux très rock (The Last Drop, Ostrich) à des influences plus électros (The Greatest Light Is The Greatest Shade). Le groupe enflammera également la salle avec Austere, premier titre les ayant fait connaître en 2008, pour le plus grand plaisir des fans amassés aux premiers rangs, reprenant le refrain en cœur.
Les grands yeux bleus plein de candeur de la chanteuse Ritzy Bryan dénotent délicieusement avec sa voix quelque peu rauque et la force de son jeu de guitare. C’est d’ailleurs sur les genoux, grattant furieusement son instrument, qu’elle termine le set avec Whirring, dernier single sorti au printemps dernier. Un dernier au revoir lancé par Ritzy d’une voix timide, et The Joy Formidable sort de scène après avoir réchauffé le public dans un parfait élan de « formidable joie ».

Il faudra attendre 21h15 pour voir The Temper Trap monter sur la scène du Nouveau Casino et nous interpréter des titres issus de leur premier album sorti cet été, Conditions.
Le quatuor australien mêle habilement les genres, passant d’un électro rock proche de la new wave à l’image de Resurrection, à des titres plus intimistes et tout en douceur (Soldier On). Accompagné de sa guitare puis de son tambourin, le chanteur Dougy Mandagi alterne voix frêle puis haut perchée (Fader), et tons plus feutrés, voire même chuchotés. Nous découvrirons ainsi Down River, chanson aux doux accents de folk, interprétée à la guitare sèche. Fermant les yeux un instant, on s’imaginerait presque cheveux au vent et les pieds dans l’eau, entouré d’une bande d’amis de l’acabit d’Edward Sharpe & The Magnetic Zeros ou encore Bon Iver. Dougy agrémente les titres de quelques pas de danse, invitant le public à en faire de même et à les accompagner en frappant dans leurs mains.

A peine le temps d’entrer dans le vif du sujet et de profiter pleinement du concert, que le groupe nous annonce déjà la fin du set, après un court rappel. Une reprise et une nouveauté plus tard, les Temper Trap quittent la scène, sous les applaudissements des fans, heureux, mais quelque peu déçus de la fin précoce du concert.
setlist
    THE JOY FORMIDABLE
    The Greatest Light Is The Greatest Shade
    Cradle
    The Last Drop
    Austere
    Ostrich
    The Magnifying Glass
    Whirring

    THE TEMPER TRAP
    Intro
    Rest
    Fader
    Fools
    Down River
    Love Lost
    Soldier On
    Sweet Disposition
    Resurrection
    Drum Song
    Science Of Fear
photos du concert
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