The Maple State

Quasiment une année après la parution d’un premier single prometteur, Joanna, lequel avait retenu l’attention de la critique, We Swear By The Lightlife constitue enfin la seconde étape discographique de The Maple State. Ainsi retrouvons-nous l’univers poprock, légèrement mâtiné de synthés rétro du combo dynamique qui nous propose une nouvelle mélodie légère.

Toutefois, à mi-chemin entre The Wombats ou encore The Pigeon Detectives, pour la subtile ponctuation électrique qui accompagne la rythmique bondissante et sautillante, et les Dexy’s Midnight Runners tout droit ressuscités des années quatre-vingts, pour un chant juvénile qui ne tarde guère à devenir crispant, We Swear By The Lightlife nous laisse assez rapidement une impression mitigée. Nos sentiments oscillent donc entre plaisir, celui de se laisser porter par une mélodie entraînante et primesautière, et ennui, lequel est dû, pour partie, au chant monotone et, pour partie, aux difficultés éprouvées par l’auditeur pour distinguer le refrain des couplets.

Malheureusement, We Swear By The Lifelight est la seule et unique chanson présentée sur le promo. En effet, on ne peut que vivement déplorer la chose dans la mesure où aucun point de comparaison ne nous est offert et où nous sommes donc obligés de conclure que, dans la famille The Maple State, la pop rock sirupeuse et pétillante des années quatre-vingt-dix, à l’instar de Pulp ou encore Blur a cédé la place à la bluette peu convaincante qui, si elle ne sombre pas dans la fadeur ni l’insipidité, ne manque pas moins cruellement de couleurs.