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NYPC

Paris, Cabaret Sauvage - 12 juillet 2007

Live-report par Delphine

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Cet été, le Cabaret Sauvage fait son show pour le plus grand bonheur des quelques parisiens avides d’événements estivaux dont la plus belle ville du monde nous fait part en cette jolie saison. Au programme, concerts électro de qualité, mix en tous genres, le tout sur les bords du canal de la Villette et autour d’un barbecue géant. Plutôt chouette et donc tentant.

Après la venue des anglais de Hot Chip la semaine passée, c’est au tour de The Teenagers, New Young Pony Club, The Glimmers et Simian Mobile Disco de prendre d’assaut le chapiteau en cette douce fin de soirée estivale. Autant vous prévenir de suite, n’ayant pu assister aux performances des deux derniers artistes suscités pour cause de lever du corps très tôt le lendemain matin, je ne vous relaterai ici que les concerts des français de Teenagers et des britanniques NYPC. Mais ça vaut le coup : jolie claque en perspective.
C’est donc le trio des Teenagers qui ouvre le bal (les festivités durent jusqu’à l’aube). Ces trois jeunes gens, Michael Szpiner, Dorian Dumont - qui officia jadis au sein du groupe Mai - et Quentin Delafon, partagent leur temps entre Londres et Paris, surfant nonchalamment sur la hype qui les porte aussi bien ici qu’outre Manche (plutôt marrant d’apercevoir Dorian en photo sur le site du NME). Les trois garçons ultra lookés ont commencé à se faire un nom ces derniers mois grâce à leurs tubesques singles Homecoming et Starlett Johansson et à quelques remix. Et ce soir, sur la scène du Cabaret, autant dire que leur indie pop fait mouche et que le public se plait à trémousser du popotin et des bras, comme Michael, leur chanteur à la présence scénique remarquable il faut l’avouer. Attention, The Teenagers devient la nouvelle coqueluche des petites anglaises.

Après une petite pause près du barbecue, nous voici de retour devant la scène pour assister au concert de New Young Pony Club, groupe qui lui aussi bénéficie d’un buzz peu négligeable et amplement mérité, dû à quelques tubes, Ice Cream, Get Lucky ou The Bomb, tous joués ce soir. Tahita Bulmer, la chanteuse-leader féline à souhait est absolument captivante, enjouée et montée sur une pile électrique. Le pire, c’est que ça devient drôlement contagieux. Obligé de se laisser danser, bouger des bras et épaules devant ce mélange subtil et efficace : une dose du glamour de CSS, de la pop de Cindy Lauper et du look des Pipettes. Obligé. C’est pop, sexy et dansant : gros coup de cœur de la soirée.

Et dire que ce n’est que le début de la nuit… Déçue de devoir quitter le Cabaret je suis mais heureuse d’avoir enfin vu sur scène la déferlante NYPC. Le quintet anglais fait le tour des festivals cet été, à ne pas manquer. En attendant, si quelqu’un veut bien nous raconter le set de Simian Mobile Disco... Merci d'avance !