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Chapel Club

Palace

Chapel Club - Palace
Chronique Album
Date de sortie : 31.01.2011
Label : Polydor
25
Rédigé par Olivier Kalousdian, le 8 février 2011
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Le premier album du quintet de Londres s’appelle Palace. Palace fut aussi le premier nom des Chapel Club qui, après avoir découvert que d’autres formations les avaient précédés dans ce choix, décidèrent de changer d’identité.

Premier single, Surfacing, en août 2009 avec le producteur Chris Zane et première exposition médiatique inespérée (quoique) puisque les paroles de ce titre reprennent celles du Dream A Little Dream Of Me d’Ozzie Nelson et son orchestre, également interprétées par Frankie Laine dont la belle Anna Calvi a tiré quelques influences. Sans avoir demandé la moindre autorisation aux ayants droits (le titre vieux de plus 70 ans) une guerre de copyrights s’est déclarée, empêchant toute velléité de faire sortir ce single pour les Chapel Club. Bataille juridique réglée à l’amiable depuis.
On dit que Lewis Bowman (qui se souvient de David Bowman de 2001 Space Odissey ne manquera pas de s’amuser des connexions qui pourraient se faire en écoutant les titres légèrement mystiques de cet album), le chanteur du groupe appelé à la rescousse après sa formation, a proposé de renommer le groupe d’après ses intérêts pour l’ésotérisme et le mystique... ce qui est certain, c’est qu’il doit commencer à manquer cruellement de mots et de noms originaux dans les vocabulaires latins quand on veut démarrer une carrière de rock de nos jours !
Pas si étonnant donc, à l’écoute de certains titres, que le nom Chapel Club les ait inspirés. Un soupçon de gothique versé dans un doigt de cold wave bien « sound designée », un nom référent et déclenchant des interrogations sur les intentions spirituelles de cinq de Londres, voilà les Chapel Club. À ne pas confondre avec les cinq de Londonderry en Irlande du Nord ; une formation bien plus explosive !

Chapel Club joue dans la cour des Cure, vocalise dans les échos des Bunnymen et tambourine Art Déco du côté de Bauhaus. Si le résultat studio est bien plus convaincant que leurs concerts, les compositions, à l'exception de deux ou trois titres, ensuquent un peu leur monde par une constante sonore et mélodique qui donnent le sentiment que l’album n’est fait que d’un seul morceau long de quarante-cinq minutes !
Vus au Scopitone en avril dernier pour leur première scène Parisienne, les Chapel Club n’avaient pas laissé une trace indélébile dans mon cerveau escarpé. Un peu « verts » début 2010, ils ont, depuis, étoffé leur robe et leurs caractères. Palace, ce premier album contenant le bon single Surfacing qui, sans nul doute, se verra propulsé comme titre promo de ce dernier, inclut quelques compositions intéressantes comme Fine Light, titre à deux tempos aux relents Tears for Fearien ou le O Maybe chaloupé et sensuel qui leur assure, en live, les sourires enjoués du public féminin et impose dans la tête, un entêtant refrain difficile à réfréner.

C’est donc une bonification dans le temps que le millésime 2011 nous propose là, mais nécessite encore quelques années de maturation pour se hisser au niveau d’une bath cave !
tracklisting
    1. Depths
  • 2. Surfacing
  • 3. Five Trees
  • 4. After The Flood
  • 5. White Knight Position
  • 6. The Shore
  • 7. Blind
  • 8. Fine Light
  • 9. O Maybe I
  • 10. All The Eastern Girls
  • 11. Paper Thin
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    Surfacing - O Maybe
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