Chronique Album
Date de sortie : 02.05.2011
Label : Full Time Hobby/PIAS France
Rédigé par
Roseline, le 27 avril 2011
Voilà près de deux ans que The Leisure Society nous alléchaient avec de nouveaux titres joués en live aux côtés de ceux de leur premier album. Maintenant que leur petit dernier, Into The Murky Water, est fin prêt à sortir, que pouvons-nous en dire, à part du bien ?
Les Anglais savent définitivement y faire lorsqu'il s'agit de pop folk à l'ancienne. Instruments divers et variés, voix cristallines et ambiances aériennes leur réussissent bien, on ne peux le nier. En témoigne le second album de The Leisure Society, aussi frais et délicat que possible. Ici, les voix de Nick Hemming et Chris Hardy s’entremêlent aux notes de violons et aux airs de flûte avec une fluidité parfaite. Digne successeur de The Sleeper, Into The Murky Water nous fait voyager de tristesse (Our Hearts Burn Like Damp Matches, Although We All Are Lost) en légèreté (You Could Keep Me Talking), sans oublier de passer par des chemins détournés comme c'est le cas avec Better Written Off (Than Written Down) à l'influence quelque peu country.
La guitare, normalement acoustique, se fait électrique le temps de This Phantom Life, apportant un peu de force en ce milieu d'album, le temps de nous sortir de cet espèce de rêve éveillé dans lequel les Anglais nous avaient entraînés. On replonge immédiatement avec I Shall Forever Remain An Amateur, certainement le titre clé de cet album grâce à cet air de flûte guilleret tranchant délicieusement dans le ton mélancolique de Nick. Au sein d'une même chanson, divers ambiances s'affrontent, mais toujours avec délicatesse, prouvant une fois encore la force de composition du groupe et faisant de ces nouveaux titres de petites perles.
Sans tomber dans la redite, Into The Murky Water prend la suite, logiquement, du premier album du groupe, et fait frissonner nos oreilles de plaisir. C'est une nouvelle fois un sans faute pour The Leisure Society.