Andy Burrows

C'est la fin de l'été, mais la semaine commence bien avec une nouvelle PIAS Nite ce soir à la Flèche d'Or. Il est encore tôt, mais la file d'attente s'allonge devant l'ancienne gare. Et oui, ils sont venus, ils sont tous là, même ceux du sud de l'Italie. Et leurs tee-shirts nous apprennent que c'est le retour sur scène des français Eiffel, en tête d'affiche ce soir, qui les amène ici. Certes, je ne porte pas de tee-shirt Andy Burrows, mais tant pis, je rentre tout de même dans la salle !



Nous avions quitté Andy Burrows avec Smith & Burrows dans cette même salle en décembre l'année dernière. Il revient cette fois-ci sans Tom Smith (Editors) et sans sapin de Noël, mais avec un nouvel album sous le bras. Accompagnés de ses compères Steve Clark et Tim Baxter (que l'on retrouve également à la production du nouvel album), il vient présenter à un public qui n'est pas majoritairement le sien ses nouvelles compositions.
La pièce de résistance de cet album à qui elle donne son nom, à savoir la magnifique ballade Company, ne semble pas fasciner de prime abord le public, mais petit à petit on sent que les pieds commencent à battre la mesure et les applaudissement se font plus fournis au fil des morceaux.
Avec Keep On Moving On, tout le monde est désormais sous le charme. Histoire de garder tout de même un pied en terrain connu, Andy mentionne ce groupe dont il a fait partie, vous savez, Razorlight, et entonne alors America, lequel fait toujours son petit effet.



A l'évidence, Andy s'y connait en mélodies imparables et l'écoute de ses nouvelles compositions ne fait que conforter notre opinion à ce sujet. Il possède ce don pour composer des morceaux dont les refrains vont se coller dans un coin du cerveau pour ne plus jamais devoir en partir. Ce soir, sur scène, avec guitare, claviers et accessoirement basse, la formule est simple et ne fait que mettre encore plus en valeur la voix si mélodieuse de l'anglais.

C'est peut-être la fin de l'été, mais c'est bien la canicule dans la salle, comme d'habitude aurait-on envie d'ajouter, et Andy Burrows n'est pas le premier artiste qui semble souffrir du manque de climatisation chronique de l'endroit. Mais peu importe, cela ne nous empêche pas d'apprécier ses nouvelles chansons près d'un mois avant la sortie de l'album. Une grosse demi-heure de concert, puis Andy et ses acolytes nous quittent, c'est la loi de la première partie. C'était court, mais tant pis, nous serons là pour en entendre d'avantage à son prochain passage.