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Gallows
Feed The Rhino

Paris, Maroquinerie - 18 septembre 2012

Live-report par Amandine

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Ce soir, à la Maroquinerie, le hardcore est à l'honneur avec trois formations, dont Gallows pour la première fois en tête d'affiche en France sous son nouveau line-up. Accompagnés de Branson Hollis et Feed The Rhino, la soirée risque d'être relevée en décibels.

Chose assez rare pour être soulignée, si l'affiche a de quoi attirer les férus du genre, la salle ne doit pas attendre grand monde si l'on se réfère à toute la partie haute des gradins restée fermée.
Pourtant, même si les spectateurs sont encore peu nombreux lorsque montent sur scène les Français de Branson Hollis, l'ambiance est déjà conviviale et bruyante, tout le monde semblant impatient d'écouter la jeune formation. Assez basique dans le style, les petites faiblesses dues à leur jeunesse (balances parfois mauvaises, chant pas toujours très en place) sont effacées par leur énergie communicative. Trois chanteurs aux styles très affirmés se relaient successivement pour un résultat à la hauteur de ce début de soirée.

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Lorsque vient le tour de Feed The Rhino, on passe dans la cour des grands et le public ne s'y trompe pas. Une entrée grandiloquente dans le noir complet et au bout d'une bonne minute, des rafales de guitare et une voix surpuissante. Il ne faut pas plus de cinq minutes pour que ne démarre un circle pit, certes minuscule, mais d'un dynamisme et d'une intensité inégalables. Le chanteur, juché sur les amplis, encourage les plus téméraires au pogo, finissant même par grimper sur les épaules d'un grand gaillard du premier rang pour mieux haranguer la foule survoltée. Le concert se transforme vite en un défouloir pour jeunes mâles surexcités : on s'intimide, on se rentre dedans pour finir par tomber dans les bras les uns les autres. Les câlins pleuvent, le chanteur ébouriffe les tignasses des jeunots déjà en sueur tout en hurlant comme un forcené. Le batteur, après avoir massacré ses toms durant près d'une heure, finit par sauter dans le dos du chanteur... Une prestation tout en contact, donc.

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Quelques installations plus tard et devant un parterre plus fourni, Wade McNeil et ses comparses nous rassurent rapidement : Gallows sont toujours aussi déterminés à faire du bruit et à réchauffer l'ambiance de La Maroquinerie. Terminées les comparaisons avec Frank Carter, parti tenter de nouvelles aventures avec Pure Love. Wade relève aisément le défi, s'en sort haut la main. Même si leur nouvel album n'est sorti que depuis quelques semaines, les Anglais ont su garder leur troupeau de fans inconditionnels qui connaissent déjà de bout en bout les compositions du dernier opus. Depravers révèle, comme on l'pouvait s'en douter, tout son potentiel et il en va de même pour les autres titres. L'énergie est plus brute qu'elle ne pouvait l'être lorsque Carter faisait encore partie de l'aventure, plus viscérale, mais on retrouve tout de même l'esprit ravageur qui nous avait plu depuis les débuts.

Avec une montée en puissance au fur et à mesure de la soirée, la Maroquinerie aura bel et bien rempli son contrat : une soirée 100% punk et hardcore.
setlist
    FEED THE RHINO
    Non disponible

    GALLOWS
    Misery
    Everybody Loves You (When You're Dead)
    Mondo Chaos
    Last June
    Outsider Art
    London Is The Reason
    Depravers
    Odessa
    Death Voices
    True Colours
    Vapid Adolescent Blues
    In The Belly Of A Shark
    Cross Of Lorraine
    ---
    Abandon Ship
    Orchestra Of Wolves
photos du concert
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