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Amusement Parks On Fire

Paris, Nouveau Casino - 25 mai 2006

Live-report par Déborah

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Le mot-clef de la soirée Save Your Idols au Nouveau Casino aura certainement été "éclectisme". Trois groupes. Trois pays. Trois genres. Tout d'abord Thomas Mery, ancien membre de Purr, a présenté les titres de son nouvel album solo A Ship, Like A Ghost, Like A Cell. Seul à la guitare acoustique accompagné d'un ibook, il chante des ballades. Les samples et bruits divers se mêlent à sa voix. Le résultat n'est pas mauvais, mais lasse sur la longueur.

Quelques minutes plus tard, les lumières se tamisent et une musique atmosphérique se fait entendre pendant plusieurs minutes avant que n'entrent en scène Amusement Parks on Fire. En voyant le look du chanteur, cheveux dans tous les sens et piercing à l'arcade sourcilière, on pouvait s'attendre à du rock fait par des jeunes pour des jeunes comme en fournit si bien la Grande-Bretagne. Mais Michael Feerick, seulement âgé de 21 ans, a décidé de prouver que son groupe était là pour durer. Les titres s'enchaînent, plus épiques les uns que les autres, tout en alliant mélodie et rythme. Michael Feerick chante d'une voix plutôt détachée, mais il se donne à fond dans chaque chanson. Le groupe en oublie même qu'il a le temps de jouer un titre supplémentaire et quitte la scène sous les larsens avant de revenir tout penaud pour jouer un dernier titre.

Le dernier groupe de la soirée, Xiu Xiu, était le plus original de par son nom que personne ne sait vraiment comment prononcer, et de par sa musique. Seulement deux musiciens sur scène, Jamie Stewart et Caralee McElroy, mais trois fois plus d'instruments. Ces multi instrumentistes de Californie font de la musique comme d'autres de la cuisine. Ils en mettent partout et en font trop mais c'est quand même très bon. Derrière leur barrière d'instruments, qui vont de la guitare à l'harmonica en passant par des cymbales et des instruments dont je ne me risquerai pas à donner le nom, Jamie Stewart s'époumone à chanter ses chansons tristes pendant que sa cousine passe du piano aux percussions en une fraction de secondes. Chaque chanson est un condensé de punk, folk et bruits divers et variés à l'image de cette soirée très réussie.