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Barbarossa

Paris, Le Pop-Up du Label - 14 avril 2018

Live-report par Louise Beliaeff

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Dans la petite mais non moins chaleureuse salle du Pop-up du Label à Paris ce samedi 14 avril, James Mathé alias Barbarossa a offert un show sensible et intimiste. Deux semaines après la parution de son troisième album, Lier, l'artiste londonien a interprété avec émotion ses nouveaux morceaux devant un public sous le charme.

En première partie, Florian Bertonnier du projet Refuge se jette à l'eau, seul assis devant son clavier. Les rangs du fond papotent mais devant la petite scène, les regards son accrochés au musicien. Le public est attentif, les bouches muettes. La musique de Refuge est délicate, tout en finesse. Ses ballades semblent être fortement inspirées de l'oeuvre de Barbarossa. Il ne s'en cache pas et appelle la venue de son idole.

Barbarossa arrive alors, sans tambour ni trompette. Il s'installe calmement, voûté au dessus du piano de la salle. Les derniers bavards chuchotent à présent. James Mathé s'empare des lieux. Il commence par deux titres posés et aériens : Stones et Cyclone. Sur le second morceaux, le concert prend vie. Barbarossa est rejoint par son ami James Greenwood (Ghost Culture) à la batterie. Le soutien rythmique donne corps à sa musique. James passe également parfois à la boîte à rythme ou encore à la basse.

Sensible, simple, Barbarossa n'en fait pas trop. Il réussit ainsi à toucher son audience. Le chanteur à la voix aérienne interprète plusieurs morceaux de son dernier album, Lier, sorti le 30 mars dernier, comme le très beau Don't Enter Fear, Griptide ou encore Broken Beauty. Sa douce pop électro captive les spectateurs. Ceux qui causaient sont désormais muets. Barbarossa remercie à de multiples reprises la salle, il salue le silence qui y règne et l'attention si particulière du public.

Sur Pagliaccio, Barbarossa se lâche et se met debout pour jouer du clavier. Le titre, issu de son premier album plus rock que les suivants, Bloodline (2013), emporte les spectateurs. Il termine en beauté sur son tube, The Load. Le public chante avec lui. Après une belle ovation, James et James offrent un ultime bijou : le morceau Ancient Light. C'est comme si Barbarossa avait offert un concert privé, une show intime, secret, minimaliste. Un moment suspendu où le chanteur à la barbe rousse s'est livré, a transmis ses émotions au public parisien.
setlist
    Stones
    Cyclone
    Bloodline
    Don't Enter Fear
    Griptide
    Feel My Sins
    Broken Beauty
    Shells
    Aluminium Skies
    Thickening Air
    Pagliaccio
    The Load
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    Ancient Light
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