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The Jesus And Mary Chain

Paris, Trianon - 27 juin 2018

Live-report par Pierre-Arnaud Jonard

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En première partie de The Jesus and Mary Chain, on découvre ce soir le duo franco-américain de It's Sunday.

A sa tête, on retrouve Lucas Lecacheur, qui navigue de projet lo-fi à la Pavement (Lemon Swell) à garage-rock (Bad Pelicans) en passant donc par ce It's Sunday, à la belle pop atmosphérique. Le duo délivre un court set d'une demie-heure qui donne envie d'en savoir plus sur eux. Leur musique est réminiscente de celle d'un groupe comme Galaxie 500 avec cette jolie pop éthérée que délivre le duo. Il apparaît dès lors cohérent de les trouver en première partie d'un groupe comme The Jesus And Mary Chain. Un bon set pour mettre en appétit et bien commencer la soirée.

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Le concert de The Jesus And Mary Chain débute par un titre de leur dernier album, Amputation, qui prouve que plus de trente ans après leurs débuts, les glasgowiens sont toujours capables de pondre des morceaux du niveau de leurs classiques. April Skies qui suit en est un et la version de ce soir se veut majestueuse.
Le son est absolument parfait : net, précis, tranchant. Les frères Reid semblent d'excellente humeur et le concert se déroule dans une atmosphère particulièrement plaisante. April Skies précède Head On, autre classique parmi les classiques du groupe. The Jesus And Mary Chain nous offrent un autre excellent titre de leur nouvel album : Mood Rider. Le superbe Far Gone And Out du non moins superbe Honey's Dead montre à quel point les groupes de Glasgow de la fin des 80's/début des 90's faisaient alors une fixation sur le Velvet Underground.

Snakedriver, tiré de la BO de The Crow, est particulièrement réussie avec ces guitares lancinantes suivi du grandiose Teenage Lust, stoogien en diable avec ses lourdes guitares. Nine Million Rainy Days constitue la sève même de The Jesus And Mary Chain, ce qui a fait la gloire du groupe : une pop aux guitares 60's mêlé à ces vocaux traînants si typiques de la fin des années 80. Un titre référence dont la version du soir s'avère incandescente.

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Some Candy Talking est quant à lui du Velvet Underground pur jus et l'un des plus beaux titres du groupe. Reid plaisante avec le public pour savoir si certains se souviennent de Darklands, avant d'en jouer la chanson-titre, pure pépite pop.
Le concert s'achève sur Reverence, morceau psychédélique à souhait si typique du son produit à Glasgow des années durant. Encore un titre qui porte l'empreinte des Stooges, joué toutes guitares dehors par les frères Reid.

En rappel, vient le délicieux Just Like Honey, morceau phare du premier album du groupe, Psychocandy, » avant un nouveau déferlement de guitares avec l'acéré et tranchant Cracking Up, un magnifique In A Hole lui aussi tiré de Psychocandy, et les deux purs brûlots que sont War And Peace et I Hate Rock'n'Roll qui concluent magnifiquement le concert.

Un set majestueux de bout en bout, aussi réussi dans ces versants pop que dans ceux purement rock'n'roll. Les années passent mais The Jesus And Mary Chain restent toujours aussi incontournables.
setlist
    Amputation
    April Skies
    Head On
    Blues From A Gun
    Black And Blues
    Mood Rider
    Far Gone And Out
    Between Planets
    Snakedriver
    Teenage Lust
    Nine Million Rainy Days
    All Things Pass
    Some Candy Talking
    Halfway To Crazy
    Darklands
    Reverence
    ---
    Just Like Honey
    Cracking Up
    In A Hole
    War And Peace
    I Hate Rock'n'Roll
photos du concert
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