Girl Ray

La Boule Noire s'est parée d'un petit air de vacances à grand renfort de cocotiers en plastique et de lumière rayonnantes pour la venue des pétillants Girl Ray.

Épargnés par les annulations qui commencent à pleuvoir, Girl Ray nous ont réellement redonné le sourire dans une Boule Noire très honorablement remplie.
Le concert est à l'image du dernier album sobrement intitulé Girl, sorti en novembre dernier. La pop lumineuse aux résonances surf rock constituée de mélodies sucrées est au rendez-vous et le chant tout aussi délicieux de Poppy Hankin y contribue énormément.


Les nouveaux morceaux sont bien présents, le concert débute avec le titre d'ouverture Girl qui comme il nous le prouve sur le disque, fait monter d'un cran le groupe dans la maîtrise de cette pop 60s qui s'éloigne du côté un peu mainstream du premier album.

Le premier opus Earl Grey n'est pas oublié et les très bons Don't Go Back At Ten et Stupid Things, en mode plus édulcoré pour ce dernier, sont interprétés. Le concert est homogène dans son style, le choix des titres collant à cette sonorité plus naïve et joyeuse qu'arbore le second album, en contraste avec la tendance plus expérimentale de leurs tous débuts. Le décor de plage artificiel et les tenues de G.O toutes blanches (ornées des tee-shirts au logo rouge et rigolo du groupe) nous laissaient présager d'un vent de légèreté pour cette soirée durant laquelle Poppy nous remercie sincèrement d'y participer, tant les temps sont difficiles.


Paris étant la dernière date de leur tournée, et profitant à l'occasion pour nous conseiller de nous rendre au stand de merchandising, le groupe appréciant de ne pas avoir à ramener le reste des tee-shirts à la maison, la décontraction est de mise et c'est avec quelques fous rires durant les chansons que Girl Ray ont réussi à nous changer les idées.
C'est donc en ne respectant pas les consignes de se maintenir à au moins un mètre de son voisin que le public a formé une petite masse compacte et dansante à l'écoute de ce groupe pop brillant dont on sent qu'il fourmille de ressources.