logo SOV

Razorlight

Paris, Maroquinerie - 6 octobre 2008

Live-report par Laurie

Bookmark and Share
Ce soir, la Maroquinerie accueille la formation la plus remarquée des années Libertines, grand cousin trash des Kooks et auteur de, déjà, deux excellents albums. Le quatuor de Johnny Borrell assure un concert qui promet de dévoiler quelques titres de Slipway Fires, nouvel opus attendu pour le 3 novembre.

A 20h, la petite salle se remplit lentement. Des interrogations fusent le long de la rambarde. On tergiverse et cherche le pourquoi du comment de l'absence de première partie, tout en essayant de savoir si Razorlight va faire l'intégrale de son nouvel album ou ne dévoiler que quelques titres au compte-gouttes. Mystère... Une demi-heure passe lorsque les lumières s'éteignent. Le groupe rentre et salue la foule tandis que Johnny Borrell, grand manteau et bandeau autour du cou empoigne sa guitare. Premiers accords et premiers frissons avec Golden Touch. Le concert ne peut que bien commencer avec la plus belle chanson de Razorlight issue du premier album ; cela va s'en dire...
La petite fosse tressaille. Soubresauts sur Somewhere Else enchaîné sur un nouveau titre, Tabloid Lover. Sens de la mélodie, rythme, pas de doute la recette Razorlight reste inchangée et efficace. Johnny Borrell interpelle la foule faisant les questions et les réponses : « bonsoir tout le monde ça va bien ? oui ? moi aussi merci ! » Wire to Wire, nouvel inédit, puis In The City suffisent à faire pogoter les premiers rangs, montés sur des ressorts qui reprennent en choeur le refrain de plus en plus rapidement jusqu'à finir par hurler les syllabes. L'ambiance s'installe. Johnny Borrell sue comme une bourrique : jusque –là, tout va bien. Décidée à rendre hommage à ses meilleurs titres, la bande entonne Before I Fall to Pieces suivi de Vice. Le leader, en pantalon à pince raccroché à des bretelles, trendy à souhait, devient liquide. Il danse, saute, accompagne chaque accord de grands coups de tête et asperge le public de gouttes de sueur.
Quelques gratouillis de guitares familiers se font entendre : America pointe son nez. Bon sang, même après un milliard de passages en radio, cette chanson a toujours une classe folle et ramène à sa cause toute la salle qui danse. Autres nouveaux titres : The House et Hostage of Love. C'est certain, le nouvel album des quatre est une tuerie qui ne dépareillera pas face à ses deux prédécesseurs. La foule acclame la performance, inlassablement. Johnny compte les temps « one, two, three ; one two three » tout en mimant quelques pas de valse. Une transition qui accueille évidemment l'excellent Los Angeles Waltz, talonné de près par Can't Stop This Feeling I've Got. Enfin, point culminant du concert : le titre phare. Celui que vous aimerez à coup sur, celui que vous écouterez dans votre iPod tous les jours pendant votre trajet en bus ou en métro. La chanson s'appelle Stinger et vous l'adorerez. C'est une obligation, à moins que vous ne préféreriez Burberry Blue Eyes, qui, comme l'explique Johnny, évoque les quartiers ouest de Londres, de la façon la plus entraînante et la plus mélodique soit elle. Le concert s'achève sur le célèbre In The Morning, prolongé d'un tonnerre d'applaudissements. Razorlight quitte la scène pendant quelques minutes.
Le public lui, reste là à applaudir, réclamant le retour du groupe. Jubilation au bout de cinq minutes lorsque Johnny Borrell et les siens font leur come back pour un beau rappel de 5 titres avec la nouveauté Blood For Wild Blood et quelques stars comme Fall, Fall, Fall, Don't Go Back To Dalston et Rip It Up.

Une chose est sûre, Razorlight assure avec ce concert la promesse d'un excellent troisième album, telle est la chose à retenir.
setlist
    Golden Touch
    Somewhere Else
    Tabloid Lover
    Worth London Trash
    Wire To Wire
    In the City
    Before I Fall To Pieces
    Vice
    America
    The House
    The Story Of Love
    Stumble And Fall
    Los Angeles Waltz
    You And The Rest
    Can’t Stop this Feeling I’ve Got
    Stinger
    Burberry Blue Eyes
    In the Morning
    ----------
    Blood For Wild Blood
    Don’t Go Back To Dalston
    Fall, Fall, Fall
    Monster Boots
    Rip It Up
photos du concert
Du même artiste