Oasis

Deux petites semaines avant la sortie mondiale du très attendu Don’t Believe The Truth, nous arrive donc en guise d’amuse-gueule ce nouveau single Lyla qui refait enfin parler musicalement d’Oasis ce qui reste quand même largement plus intéressants pour le commun des mortels que les diverses déclarations anecdotiques des frangins Gallagher.

Si, au final, ce single ne s'avère pas franchement représentatif de toute la richesse contenue dans le prochain album des mancuniens, il possède néanmoins un point commun fort intéressant avec l’ensemble de Don’t Believe The Truth, c’est cette sensation d’intérêt croissant qu’il occasionne au fur et à mesure des écoutes.
En effet, si la toute première découverte de Lyla est franchement agréable, elle laisse quand même un arrière-goût légèrement décevant dans la bouche tellement il devient difficile aujourd’hui de ne pas la comparer avec les singles magiques distillés par Oasis depuis maintenant (putain!) 11 ans…
Mais telle une machinerie précise et implacable, dès l’intro cinglante des guitares, on se surprend, écoute après écoute, à hocher la tête et taper du pied la rythmique de ce Lyla (magnifiquement chanté par Liam) qui prend alors son envol fort logiquement, jusqu’à ce refrain «fait pour les stades» qui devrait trouver nombreux échos réjouis lors de la prochaine tournée du groupe.

L’objectif est donc atteint pour Oasis: quoiqu’un peu longuet, ce single efficace annonce clairement leur retour, se pose finalement en véritable digne successeur d’un Go Let It Out au niveau de l’impact (ce qu’aurait du être The Hindu Times en fait!) et surtout les repositionne sur des bases saines au niveau d’un grand public qui risque d’être surpris à la découverte de la cohérence retrouvée du groupe sur album.
Avec les excellentes surprises auxquelles nous ont habituées Oasis, impossible de ne pas parler des deux b-sides contenues sur ce single: si la ballade Won’t Let You Down rate le coche en grande partie à cause de l’auto-parodie étrange de Liam au chant, Eyeball Tickler est un cheval de bataille absolument indispensable tellement l’énergie retrouvée de la bande fait plaisir à entendre… et annonce le meilleur à venir…