Embarquez pour un voyage rêvé, où, se nourrissant du réel, Forest Swords vous enseigne cinq nuances de Compassion.
Une longue traversée spatio-temporelle mêlant sonorités médiévales, combats de poignards volants et machines révolutionnaires. Une fusion de l'archaïque et du futuriste plus que réussie. Un univers visuel qui vous saute aux yeux par le son. Matthew Barnes, grand scénariste musical, fait passer des tonalités synthétiques pour des retransmissions de terrain.
Entre les percussions orientales de Panic, le piano fou de The Highest Flood, on se croirait encerclé de toute part. A l'instar de Woodkid, Barnes nous fait croire qu'il n'est pas seul à jouer. Magie technologique qui trompe nos sens, créatrice de multiples présences. Côté vidéo, un art épuré fait de corps nus, qui laisse libre-court à toute interprétation. Bel exemple dans le vidéo clip de Panic, réalisé par le nouveau studio créatif expérimental de l'artiste, Dense Truth. Selon ses propres mots, « Panic c'est l'instant où le stress et les tensions tombent en euphorie ».
« Le son de Forest Swords est comme ce cauchemar qui provoquent des réveils hurlants après lesquels, bizarrement, on en redemande ». Un commentaire d'un utilisateur de Youtube qui résume avec brio le talent de Matthew Barnes. Forest Swords, grand représentant d'une chimère : l'ambiant tribal, comme en témoigne Arms Out et sa vidéo mystique.
A l'écoute de Compassion, on trouve tellement les mots qu'il nous faudrait des paroles. Alors on prend un bic qui traîne dans notre forêt de stylos usés et, c'est fou le bien que ça fait, toutes ces images posées sur le papier. Fermez les yeux et jubilez !