Notre sélection des Transmusicales de Rennes 2011

La 33ème édition des Transmusicales de Rennes aura lieu du 1er au 3 décembre et fera encore cette année la part belle aux dernières découvertes qui viendront enflammer la capitale bretonne. Sound Of Violence vous propose une sélection d’artistes qu’il ne faudra pas manquer pour vivre au mieux son festival et ne pas réaliser trois mois plus tard que l'on a raté le concert de sa vie. On vous avait pourtant prévenus.

Derrière ce nom prédisant une attaque de raptors sur le Hall 4 du Parc des Expositions se cache Orlando Higginbottom, producteur et chanteur d’une dance pop aérienne et on ne peut plus dansante. Ses synthés 80s à tendance 8 bits ne manqueront pas d’enflammer les amateurs d’électronique. Ses singles Trouble et Garden ont déjà séduit la fine fleur des DJs actuels les ayant d'ores et déjà remixés. Regardez bien dans votre verre de bière, ça risque de faire des vagues et, surtout, ne vous retournez pas.



A voir : le vendredi 02/12 à 4h10 au Hall 4 du Parc des Expositions
Plus d'informations : totallyenormousextinctdinosaurs.tumblr.com






Nous commençons avec des noms compliqués à prononcer, ici dites simplement Subtract ou Aaron Jerome. Producteur sorti tout droit des clubs de l’East London, SBTRKT est parti de ses remixes de M.I.A., Radiohead ou Goldie pour sortir récemment un album marqué par de nombreux invités vocaux comme Little Dragon, Jessie Ware ou Sampha qui l’accompagne sur scène. Œuvrant à la rencontre du dubstep et de l’électro, cet OVNI musical planera sur un Hall 4 le 2 décembre.



A lire : Review de l'album SBTRKT
A voir : le vendredi 02/12 à 1h45 au Hall 4 du Parc des Expositions
Plus d'informations : www.sbtrkt.com






Aux Transmusicales, on se dirige généralement vers le Hall 3, le plus petit, pour être surpris par un bon petit groupe de rock qu’on n’attendait pas. On a beau le savoir, ça arrive chaque année et Wolf People pourrait bien être l’heureux élu de cette édition. Bercée par des guitares psychédéliques et des éléments krautrock, une voix folk ajoute une subtilité qui distingue les anglais du lieu commun. Leurs refrains sont des plus accrocheurs à l’image de l’irrésistible flute traversière se perdant en tiraillements électriques sur Tiny Circle, titre qui fera souffler un vent de fraicheur sur les Transmusicales.



A voir : le samedi 03/12 à 4h15 au Hall 3 du Parc des Expositions
Plus d'informations : www.wolfpeople.co.uk






On ne manquera certainement pas de se précipiter dans la Salle de la Cité pour voir les écossais d’Haight Ashbury, auteurs en fin d’année dernière d’un fulgurant album de folk électrique crade, pimenté par deux voix féminines insolentes et sensuelles. Des hippies qui auraient trop écouté les White Stripes ? Leur blues incandescent séduira à coup sûr le festivalier qui sait que la Cité ne déçoit jamais.



A lire : Review de l'album Here In The Golden Rays
A voir : le vendredi 02/12 à 18h30 à la Salle de La Cité
Plus d'informations : www.haight-ashbury.co.uk






N’ayez pas peur, aucune chance de voir des drapeaux bretons dans le public des Transmusicales (ou doit-on en avoir peur ?). Ce sont bien quatre londoniens, fans de André Breton, qui viendront faire profiter de leurs expérimentations reliant electronica et hip-hop sur fond des synthés débridés de leur trilogie d’EP. Le mélange des styles est leur marque de fabrique, entre The Streets et MGMT, mais n’essayons pas de les comparer, les Breton sont uniques en leur genre...



A lire : Review des EPs Sharing Notes et Counter Balance
A voir : le vendredi 02/12 à 21h45 au Hall 9 du Parc des Expositions
Plus d'informations : www.facebook.com/bretonlabs






Originaire du Kent, Alexander Tucker fera raisonner sa voix lancinante hypnotisée par un mélange de textures électroniques et d’instruments organiques : violon et mandoline. Virtuose sur sa guitare folk, son show se révèlera certainement comme une surprise de cette édition, à la manière de Connan Mockasin qui avait subjugué le même Hall 4 l’an passé.



A voir : le vendredi 02/12 à 1h50 au Hall 4 du Parc des Expositions
Plus d'informations : www.alexandertucker.org






Natif d’Angleterre mais installé en Bretagne, Robin Foster y a forgé sa musique si l’on en croit les titres de ses chansons comme Disco Ouessant ou Brest By Night. Après un premier album instrumental en 2008, il fera découvrir ses nouveaux titres aux Transmusicales avec un son naviguant entre le post-rock de Godspeed You! Black Emperor et la fougue électro de M83.



A lire : Review de l’album Life Is Elsewhere
A voir : le vendredi 02/12 à 22h50 au Hall 4 du Parc des Expositions
Plus d'informations : www.robinfoster.fr






Seul avec sa guitare et son blues rocailleux, adepte du concert de rue, Lewis Floyd Henry a sorti son premier album en début d’année et le fait découvrir sur « scène » sans s’arrêter depuis. Avec sa voix à la Hendrix et son harmonica à la Dylan, on s’attend à ce qu’il enflamme le retour des Transmusicales au Liberté. Ça s’écoute un whisky à la main en criant « oh yeah », le sourire aux lèvres.



A voir : le jeudi 01/12 à 23h15 au Liberté
Plus d'informations : www.lewisfloydhenry.com






Cette californienne en solo à la voix détachée envoutera la Cité avec sa cold wave hypnotique. Invoquant Kate Bush ou The XX et accompagnée par des boucles de synthé d’orgue minimalistes, son concert nous promet une entrée en matière posée en ouverture de la salle de La Cité, avant le défoulement du week-end.

Tired mind by Group_Rhoda

A voir : le jeudi 01/12 à 18h30 à La Cité
Plus d’informations : www.grouprhoda.com






Attention, leur nom est norvégien, n’y voyez rien de caché… Dans la continuité des groupes pop nordiques aux Transmusicales, ce collectif n’hésite pas à y mettre le nombre sur scène (jusqu’à 12 musiciens). A l’écoute de leur album à ensoleiller un fjord, on espère entendre son contre pied sur scène pour une adaptation aux instrumentations et arrangements collégiaux.



A voir : le vendredi 02/12 à 22h15 au Hall 3 du Parc des Expositions
Plus d’informations : www.kakkmaddafakka.com






Pour terminer cette sélection, parions sur de jeunes pousses qui se produiront sur la scène découverte, située cette année à l’Ubu. On n'a pourtant guère l’impression que ce duo est breton en écoutant leur Eternal Youth/Eternal Fun qui convoque le shoegaze des Jesus & Mary Chain en alliant un sens de la mélodie digne de ses successeurs The Pains Of Being Pure At Heart. Alléchant.



A voir : le samedi 03/12 à 14h30 à l’Ubu
Plus d’informations : www.myspace.com/fiftymilesfromvancouver