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Dry The River

Paris, Flèche d'Or - 18 mai 2011

Live-report par Claire

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Sympathique programmation à la Flèche d'Or en ce mercredi puisque la salle parisienne recevait Dry The River en première partie des américains de Foster The People et surtout des très attendus Oh Land. Mais Sound Of Violence était avant tout présent pour les anglais déjà sacrés meilleurs folkeux de l'année 2011. Même si le groupe en est encore à ses débuts - à peine deux ans d'existence - il a acquis ces derniers mois une réputation à la hauteur de sa qualité.

C'est donc dans une ambiance toute estivale que nous voilà arrivés à la Flèche D'or vers vingt et une heure. Surprise : Dry The River est déjà sur scène. Beaucoup s'attendaient à les voir en deuxième partie et pour certains, pas de chance, ils sont arrivés bien après la fin du concert. Dry The River sont en effet là pour chauffer une salle attendant surtout le groupe balte aux sonorités gentillettes, plus néo-Abba que réellement électro, ceci expliquant la perplexité certaine des quelques fans du combo folk.
Dry The River propose ainsi une courte setlist - six titres - ouverte par No Rest . Entre Paul Simon et Jeff Buckley, c'est là que se situe le groupe de Stratford, assuré de conquérir une audience folk... certes différente de celle présente ce soir rue de Bagnolet. C'est surtout un warm up à leur album que sont venus présenter Dry The River avec une sélection de leurs meilleurs titres.
Bible Belt, Lions Den et surtout Weights And Measures et ses harmonies nous font réaliser à quel point ces anglais méritent de réussir. Toujours charmant et disponible, le groupe semble apprécier sa venue à Paris et connaît les ficelles pour amadouer le public. Dommage donc qu'une grande partie ait décidé de rester sur la terrasse. C'est un réel plaisir que de redécouvrir le folk et de découvrir sur scène un tel ensemble. Associé à Mumford And Sons dans le style, il faut bien avouer que Dry The River est certainement de meilleur niveau, assurant avec une facilité déconcertante des parties vocales osées et s'épanouissant dans un style sans prétention.

C'est avec Lion's Den que le set s'achève. Charmants et ruraux, les Dry The River sont sans aucun doute les meilleurs représentants de la scène folk actuelle. Avec leur allure de jeunes agriculteurs bio, ces cinq là pourraient bien rapidement conquérir une planète musicale en quête de retour à ses racines. En espérant les revoir pour une affiche plus dédiée à l'acoustique que ne l'était la programmation de ce soir.