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London Grammar

Paris, Studio de la Grande Armée - 24 février 2014

Live-report par Johan

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La révélation 2013, London Grammar, était en showcase privé hier, lundi 24 février, au Studio de la Grande Armée, retransmis en live sur le site de Virgin Radio et suivi par près de 300 internautes – soit plus que le nombre de spectateurs présents dans la salle ! Cette mise en bouche fût l'occasion idéale de se mettre en appétit avant le plat principal ce mardi soir au Casino de Paris, complet depuis déjà plusieurs semaines, comme bon nombre de leurs dates passées en France.

Habillés à la cool, les trois londoniens débarquent à 20h sur la petite scène du studio pour un mini-concert intimiste organisé par Virgin Radio. Avant de se lancer, l’animateur leur pose quelques questions, durant lesquelles on apprend que le groupe s’est formé via Facebook et qu’il pourrait un de ces jours reprendre une chanson de Whitney Houston tant Hannah Reid en est visiblement fan.

S’ensuit un show de vingt minutes qui voit défiler au moins quatre des titres les plus marquants et connus de London Grammar, à commencer par le doux Hey Now. Prend ensuite la relève Darling Are You Gonna Leave Me, tiré de leur premier EP Metal & Dust paru il y a tout juste un an et qui n’aurait clairement pas démérité d’être présent sur leur album If You Wait, avant que le single Wasting My Young Years – dont on apprend qu’il a été numéro 1 des ventes sur iTunes France grâce à la reprise de deux candidats ce week-end à l’émission The Voice – ne reprenne aux tripes pour une énième fois depuis la sortie de l’album.

Parmi les deux derniers titres, on retrouve leur grande reprise du Nightcall de Kavinsky, mettant en avant la magnifique voix de la chanteuse qui, sur le second couplet, part dans des aigus que l’on imaginait possible d'atteindre uniquement sur l’album. Puis, alors que l’on pouvait s’attendre à voir le trio jouer Strong ou Metal & Dust, le show se termine étonnamment sur une composition plus modeste, mais tout aussi forte, Stay Awake, concluant un concert que l’on aurait aimé bien plus long !