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The Darkness

Paris, Elysée Montmartre - 2 mars 2004

Live-report par Petit Lu

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L'attente devant l'entrée de la salle de l'Élysée-Montmartre nous annonçait déjà la couleur, car une bonne partie des personnes qui attendaient déjà depuis quelques heures parlaient anglais. En effet The Darkness sont déjà un groupe culte en Angleterre et les fans suivent leurs traces. Peu après mon arrivée, peu avant 18h, le temps de manger un sandwich pour prendre quelques forces, les portes s'ouvrent précipitemment. Une fouille brève et nous voilà entrés dans la petite salle rustique. Avant de se ruer comme des ânes dans un embryon de fosse déjà formée, nous faisons donc un petit tour au bar, pensant la traverser plus tard.

Sentant une petite excitation monter, nous rejoignons donc la fosse et là les Wildhearts arrivent, vers 19h40. Leur représentation a laissé perplexes un bon nombre d'entre nous, le chanteur étant affublé par ses longues dreads, le bassiste ressemblant à Kojak, et le batteur jouant sur une batterie minuscule. Le groupe n'avait de style ni dans leur look, ni dans leur musique. Seuls deux énergumènes étaient déchainés dans une fosse endormie. Cette première partie était donc lassante, je n'ai pas bien compris ce choix de groupe pour celle-ci. Enfin, après leur médiocre représentation, s'abat un rideau blanc en face de la scène, cachant la mise en place du nouveau matériel, mais préparant également mieux l'arrivée du groupe tant attendu.

Une bonne demi-heure dans une fosse déchainée sont nécessaires avant que de voir l'ombre chinoise sur le rideau blanc de l'excentrique leader du groupe : Justin Hawkins. Lorsque le rideau chute enfin, l'instrumental Bareback commence, suivi de l'incroyable Black Shuck, qui a permis à tout le monde de sauter et ainsi de profiter du peu d'air frais encore à la surface. Suit après le fabuleux Growing On Me, puis deux morceaux qui ne sont pas sur l'album : Best Of Me et Makin' Out.

Pour calmer l'ambiance déchaînée, une chanson sur l'amour devait donc arriver, et je crois que c'est aussi à ce moment que des dizaines de balles de ping pong, lancées par des spectateurs (ainsi que d'autres projectiles... non contendants rassurez-vous), sont arrivées sur la scène. Justin en a profité pour en mettre une dans sa bouche et la souffler sur le public. Donc, pour en revenir à la chanson d'amour, c'est bien sur Love Is Only A Feeling, qui remet une ambiance détendue et calme dans une fosse, qui à la demande de Justin, allume volontiers les briquets... Après ce moment de "pause" vient une chanson inédite, annoncée par Justin, se nommant Wanker.

Vient alors 4 titres de l'album : Get Your Hands Off My Woman, Stuck In A Rut, Friday Night et le single : I Believe In A Thing Called Love. Cette dernière doit une bonne partie de son éclat à Dan Hawkins, avec un solo dont on ne se lasse décidément pas ! Le groupe quitte alors la scène sous les acclamations d'un public ravi. Le rappel est constitué de Givin' Up et de Love On The Rocks With No Ice, avec une étonnante improvisation de "We will rock you", apparemment à l'insu de Justin, mais lancée par le merveilleux public anglais.

Ce concert, trop court malheureusement, a donc confirmé la place de The Darkness dans la scène anglaise, accompagnée par le soutien de leurs compatriotes venus, on ne le dira jamais assez, en masse à ce concert. Vivement que le groupe étende son répertoire afin d'assurer des concerts un peu plus longs. Dans tous les cas on peut dire que pour leurs prochains concerts en France, The Darkness jouent déjà en territoire conquis...

setlist
    Bareback
    Black Shuck
    Growing On Me
    Best Of Me
    Makin' Out
    Love Is Only A Feeling
    Wanker
    Get Your Hands Off My Woman
    Stuck In A Rut
    Friday Night
    I Believe In A Thing Called Love
    ---------
    Giving Up
    Love On The Rocks With No Ice
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