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Colour Of Fire

Interview publiée par Fab le 18 juin 2004

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Quelle est la couleur du feu ? Vous ne trouverez sûrement pas la réponse à cette question dans cette interview mais vous pourrez faire connaissance avec un jeune groupe dont le premier album sortira le mois prochain...

Comment s'est formé Colour Of Fire ?

Owen : Le groupe existe depuis le début de l'année 2002. Stewart et moi on se connaissait depuis un moment, on jouait dans des groupes différents mais on avait déjà eu l'occasion de faire les premières parties l'un de l'autre et aussi de jouer ensemble parfois. Il nous arrivait aussi de traîner ensemble et d'écrire des chansons quand on avait le temps. Thom, notre bassiste, était journaliste pour un magazine local et il avait déjà parlé de nos premiers groupes. On est allés le voir avec Stuart et on lui a proposé de nous rejoindre, quant à Mathew c'était un ami à moi. Une fois le groupe réuni, on a répété quelques temps puis on a décidé d'enregistrer quelques démos qu'on a envoyées à Radio1. On a été diffusés à plusieurs reprises et on a réussi à signer sur un label.

Et d'où vient votre nom ?

Stuart : Il vient d'une chanson du groupe Boards Of Canada, intitulée The Colour Of Fire. On a choisi ce nom parce qu'on aimait beaucoup le groupe et ça sonnait très excitant. L'album dont est tiré la chanson est excellent et puis on a tout de suite aimé ce nom. On aurait aussi pu s'appeler Jesus is a cunt mais je crois que ça aurait moins plu...
Owen : D'une certaine façon on a aussi grandi en même temps que notre nom...

Quelles sont vos principales influences ?

Owen : J'ai grandi en écoutant des groupes comme Supergrass, Blur ou Oasis, ces groupes m'ont donné envie de prendre une guitare et de faire de la musique mais ceux qui nous ont vraiment influencé musicalement ce sont plutôt les Queens Of The Stone Age, Glassjaw, Elliott Smith et Bright Eyes.

Comment est-ce que vous travaillez quand vous écrivez de nouvelles chansons ?

Owen : En général j'écris les chansons avec Stuart. Quand un de nous a une idée de mélodie on la travaille un peu puis on part en répétition pour essayer d'en faire quelque chose et on la garde si on est contents du résultat.

Vous allez sortir bientôt sortir votre premier album, pourquoi avez-vous choisi Steve Osborne pour le produire ?

Owen : En fait on avait établi une liste des producteurs qu'on aimait bien et Steve avait aimé nos démos, et puis il a un CV avec une liste impressionnante d'albums. Il a travaillé avec SuedeNew Order et Without You I'm Nothing de Placebo, mon album préféré du groupe. On a commencé par enregistrer quelques morceaux dans un studio à Bath et comme tout se passait bien on a fait tout l'album.

C'est assez étonnant de voir que votre disque est déjà sorti il y a quelques mois au Japon, comment ça se fait ?

Stuart : Parce que la politique et l'argent sont des choses qu'on ne comprend pas. Plus sérieusement on avait signé un bon contrat là-bas. On avait un accord au Japon parce que ce sont les premiers à avoir vu notre immense talent ! Je déconne, ce sont tout simplement les premiers à avoir découvert notre album et à l'avoir aimé.
Owen : Le label japonais nous avait signé après avoir entendu nos démos, et là PIAS nous a pris en Europe pour sortir l'album en juin. Quand il est sorti au Japon ils ont tout de suite été d’accord pour s'occuper de nous ici.

Vous avez donné quelques concerts au Japon également, comment les gens ont réagi ?

Owen : Pour être honnête, on n'avait vraiment aucune idée de ce qui nous attendait, on était parti là-bas en avion et Stuart avait été malade pendant tout le trajet. Une fois qu'on est montés sur scène on n'attendait rien de particulier mais il y avait plusieurs milliers de personnes dans la fosse, avec beaucoup de slammeurs, ça faisait vraiment plaisir à voir.

Pourquoi avez-vous décidé de ne pas mettre vos deux premiers singles, Decisions, Decisions et Cut It sur l'album ?

Stuart : Parce qu'on n'a pas voulu les mettre dessus. En fait les deux chansons dataient d'il y a plus d’un an et on trouvait qu'elles n'iraient pas bien sur l'album. Par contre on a quand même décidé de les mettre sur la version japonaise, en Europe les deux singles sont encore disponibles auprès de notre label mais les japonais n'ont aucun moyen de les avoir. Et puis avec internet, les personnes qui voudront ces deux morceaux seront sûrement capables de les télécharger facilement.
Owen : En fait on a absolument rien contre ces deux morceaux, mais pour l’album on ne voulait pas ressortir nos vieilles compos.

Le titre de l'album est tiré de la chanson A Pearl Necklace For Her Majesty. Qu'est-ce que ça signifie pour vous ?

Owen : On trouvait que ça collait bien avec l'esprit général de l'album et que le morceau en lui-même représentait bien l'ensemble du disque.

Vous avez sorti Italics en single téléchargeable il y a quelques temps, vous pensez sortir un vrai single prochainement ?

Owen : Oui on va bientôt sortir un EP 5 titres avec The Exile comme morceau principal. Le second sera The Company Won't Colour Me et les 3 morceaux restants ont été enregistrés à Leeds assez vite avec un petit budget.
Stuart : Ca fait un effet bizarre comme tu le dis. On a décidé d'enregistrer ces nouveaux morceaux assez vite, comme ils nous sont venus.
Owen : On est quand même très fiers de ce futur EP avec deux titres principaux et trois autres pour compléter. J'espère que ça pourra encourager des gens à nous écouter.

Vous avez prévu une date de sortie ?

Stuart : Dans le courant du mois de juin, je ne sais pas trop...

Vous avez déjà fait plusieurs tournées avec Placebo et vous ferez leurs premières parties cet été. Comment les avez-vous connus ?

Owen : On partage le même management qu'eux...
Stuart : La première fois qu'on les a rencontrés c'était lors d'un concert dans un bar de Londres et ils avaient aimé notre musique.
Owen : On a vraiment aimé partir en tournée avec eux, on a joué dans plein de villes et ça a été une super expérience de jouer devant tant de personnes. Passer de petites salles de 200 personnes à d'autres avec des milliers de gens c'était super. Cet été on va aussi les accompagner dans des festivals ou sur des concerts en France.

Vous avez aussi fait des tournées avec Biffy Clyro ou Idlewild par exemple, quel est votre meilleur souvenir ?

Stuart : Biffy Clyro pour moi. Ils fument beaucoup de joints mais on est totalement contre bien sûr ! Je pourrais aussi dire Placebo parce qu'on a passé de très bons moments.
Owen : C'était génial aussi avec Idlewild parce que c'est un groupe que j'adore, j'ai même un badge d'eux sur ma veste tu vois.

Est-ce qu'une tournée est prévue pour les mois à venir ?

Stuart : Je ne sais pas, ça dépendra de comment notre album se sera vendu. On aimerait faire une tournée pour aller dans plein de nouveaux pays mais ça dépendra surtout de notre label.
Owen : Il faut que les gens aillent acheter notre disque et on nous dire sûrement de revenir jouer en France.