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The Duke Spirit

Interview publiée par Emilie Vetter le 10 mai 2004

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Manchester, Academy 1, le samedi 8 mai 2004. J'attrape les Duke Spirit entre The Open et The Vines après qu'ils aient apparemment conquis le public pas trop préparé de The Vines. C'est la première date de la tournée et il pleut à Manchester, les Spirits viennent de faire un set de huit chansons qui a sûrement réchauffé la salle et justifié mon déplacement...

De nouveau sur la route, c'est bien parti ?

Dan Higgins : C'est super. Le public était déjà bien chaud quand on était sur scène.

Ça peut parfois paraître difficile de jouer devant le public d'autres groupes quand on est la première partie, comment le percevez-vous ?

D.H. : On vient juste de finir de tourner avec British Sea Power. Ils sont vraiment de super artistes live et leur public nous a plutôt bien accueilli. En fait on a même vendu lors de cette tournée tout le stock de 7″ de notre premier single (Darling, You're Mean) et de notre mini-album (Roll, Spirit, Roll sorti chez City Rockers en septembre 2003). Au final, on a plus que nos propres exemplaires. Le truc bien avec BSP c'est qu'en fait ce sont eux qui nous ont choisi pour leur tournée. Avec The Vines c'est différent. Mais être en première partie ça permet aussi de rencontrer des gens qui ne viendraient pas normalement te voir.

Votre nom et toute l'imagerie que vous utilisez évoquent un côté vieille Angleterre. Est-ce intentionnel ?

Liela Moss : Quand on a découvert le nom on a tout de suite senti que cette touche de vieille aristocratie faisait passer quelque chose d'important, hors temps. Cet esprit dégage de bonnes vibrations. On a voulu voler ça au passé aristocratique et le faire passer dans notre musique et à notre public. «Suivez l'esprit» (ndlr : en français dans le texte). Pour ce qui est du design des pochettes c’est Dan qui s'en occupe.

Avez-vous déjà enregistré votre premier album ?

L.M. : La semaine dernière, on a enfin signé avec LOOG (label de Andrew Loog Oldham où sont signés les Soledad Brothers et The Hiss). Avant, on avait sorti quelques trucs sur City Rockers.
D.H. : Notre album est déjà mixé mais a besoin de petites retouches finales. Ce que nous ferons dès que la tournée sera terminée. Il est prévu pour l'automne prochain et sera distribué assez largement (ndlr : Petits regards au manager). Même en France !

Ca doit être cool de pouvoir enfin sortir votre propre album ?

L.M. : On a tous été dans différents groupes et fait de la musique ensemble depuis quelques années maintenant. Quand on a commencé, le "Kid" (Olly Betts, batteur) n'avait que 21 ans. Donc oui on est plutôt fier d'être enfin prêt à laisser une marque. Mais on a toujours été confiants en général. On savait que ce qu'on faisait était bon, on ne s'est pas trop posé de questions.

Des projets prévus pour apporter cet esprit à Paris ?

L.M. : On adorerait. On a une date prévue en Hollande début juin, on aimerait bien faire un passage par Paris sur notre chemin de retour. On nous a parlé de jouer dans un bateau (ndlr : le Batofar ?). Sinon, on essayera de venir le plus tôt possible.