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Is Tropical

Interview publiée par Laurent le 30 juin 2013

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A l’occasion de la sortie de leur deuxième album, I'm Leaving, Simon Milner et Batterie et samples de Is Tropical ont répondu à nos questions pendant que le troisième membre du trio, Gary Barber, menait quant à lui un pèlerinage religieux en Inde...

Comment définiriez-vous votre nouvel album I’m leaving par rapport à son prédécesseur ?

Dominic : L’atmosphère dans le studio était très communicative.
Simon : Notre premier album était plutôt un assemblage de collages de différents sons et de différentes parties chantées alors que cet album est plus traditionnel, nous avons composé chaque chanson sur une guitare acoustique. C’était la première fois qu’on travaillait en partant de sessions de ce type.
Dominic : C’était plus excitant.

Avec ce nouvel album, vous avez sorti Flags, un EP plus électronique, il y a quelques temps. Comment vous avez travaillé sur ça ?

Simon : Nous voulions que le nouvel album soit moins électronique, donc nous avons décidé de faire un EP électronique à part pour ne pas perdre ce côté-là de notre musique. Et ça nous permet de faire des collaborations. Nous avons notamment pu faire participer des artistes électroniques rencontrés lors de nos voyages en Amérique latine ou au Canada.

Quelle sont vos nouvelles influences depuis la sortie de votre premier album ?

Simon : Nos influences sont plutôt larges, nous n’avons pas eu réellement de nouvelles influences, mais elles se sont exprimées d’une manière différente.
Dominic : Je pense aussi que nous essayions plus de créer notre propre son et de ne pas sonner comme nos influences sur Native To alors que nous nous sommes posé moins de limites pour celui-ci, nous nous sommes plus ouverts.

Sur votre second album, vous avez une chanson appelée Toulouse. Sur le premier, une autre intitulée Berlin, ce qui est plus compréhensible ! D'où est venue cette idée d'écrire une chanson sur Toulouse ?

Dominic : Aucun français ne semble comprendre !
Simon : Nous avons écrit le second album en tournée et il se trouve que nous avons composé cette chanson à Toulouse. Tout comme Berlin a été écrite à Berlin, c’est aussi simple que ça.
Dominic : Nous avons joué trois fois là-bas, au Bikini, et, même lorsque nous étions inconnus la première fois, ça a toujours été de très bons concerts. Et puis c’est sympa de jouer ensuite les chansons dans les villes en question.

Vous avez une relation forte avec la France : vous vous êtes faits connaître grâce à vos vidéos réalisées par un français, vous êtes signés chez Kitsuné, un label parisien...

Simon : Oui, notre nouvelle vidéo, toujours réalisée par la même équipe, devrait d’ailleurs se faire bannir directement de Youtube (rires) Nous avons fait une tournée de France l’an dernier, dans des villes que nous ne connaissions pas.
Dominic : Oui, comme La Roche-Sur-Yon ou cette ville où Guillaume le Conquérant avait son château. Il y a des villes d’à peine dix-mille habitants avec des immenses châteaux médiévaux. Nous adorons la France, c’est un super pays ! Sauf les stations-service le long de l’autoroute, la nourriture y est abominable !
Simon : Mais ce sont dans les salles de concerts françaises qu’on nous sert la meilleure nourriture. En Angleterre, c’est toujours un supplice de manger dans les salles quand nous sommes en tournée. Alors qu’en Italie, où nous passons pas mal de temps, nous savons que nous pourrons toujours bien nous nourrir partout. Nous avons de la chance de passer autant de temps en France et en Italie.
Dominic : Oui, quand nous rentrons à la maison en Angleterre, nous n'attendons plus qu’une chose au bout d’un moment : repartir en tournée en France et en Italie pour bien manger et bien boire !

Vous avez donné de nombreux concerts ces deux dernières années, notamment en Asie, ce fut une belle expérience ?

Simon : Oui, nous avons été chanceux. L’Amérique du Sud aussi c’était génial, c’est l’endroit le plus incroyable où nous ayons joué.
Dominic : Nous n’avons malheureusement pas encore été en Afrique et en Australie...
Simon : Mais la semaine prochaine nous partons en Mongolie, nous sommes le premier groupe occidental à jouer là-bas. C’est génial, c’est super excitant, on va jouer à Oulan-Bator et Darhan, une des plus grandes villes du pays avec 70 000 habitants.
Dominic : Il faut imaginer qu’il y a plus d’habitants à Londres que dans tout cet immense pays !
Simon : Oui, et la moitié je crois vit à Oulan-Bator (ndlr : un tiers des trois millions de mongols en réalisé). Nous avons rencontré quelqu’un à Shanghaï qui pouvait nous organiser des concerts en Mongolie alors nous lui avons demandé de s’occuper de ça parce que nous voulons jouer dans le plus d’endroits possibles. Nous adorons voyager et notre musique est une incroyable opportunité de parcourir le monde. Et puis grâce à internet, les gens peuvent avoir accès à notre musique partout dans le monde.
Dominic : La première fois que nous avons joué au Venezuela, c’était à la demande d’un de nos vieux copains, là on a demandé nous-mêmes à une connaissance de nous organiser le concert en Mongolie, nous n'attendons pas que l’on nous organise des tournées ou que l’on nous appelle. Nous recherchons ces nouvelles découvertes parce que c’est dans l’échange avec un public de plus en plus large et varié qu’on prend confiance et qu’on avance.