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White Lies

Interview publiée par Ophélie le 9 août 2013

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Plus de deux années se sont écoulées entre les sorties de Ritual et de Big TV, leur nouvel album, mais White Lies n'ont en rien perdu de leur attrait et de leur popularité. En pleine campagne promotionnelle, Jack Brown, batteur de la formation, nous présentait ce disque il y a quelques semaines.

Votre nouvel album est très attendu depuis maintenant deux ans par la presse et vos fans, est-ce que vous appréhendez leur avis ?

On est vraiment très excites à l’idée que les gens entendent nos nouveaux morceaux. C’est vrai que beaucoup de monde nous attendait avec impatience, surtout nos fans, donc on est un peu anxieux par rapport à leur réaction. D’une manière générale, je pense qu’on a tous hâte que l’album sorte et qu’on puisse enfin jouer nos nouveaux morceaux sur scène.

Je pense qu’on a vraiment trouvé le son qui correspond à White Lies.

En quoi ce nouvel album est-il différent comparé aux deux autres ?

Beaucoup de choses ont changé entre Ritual et Big TV. On a essayé de faire en sorte que cet album puisse être aussi bien joué en acoustique avec un piano qu’en live avec des grosses guitares. Je pense que cette fois on a vraiment fait tout ce qu’on voulait sur cet album et c’est vrai que la différence se ressent lorsqu’on écoute nos anciens morceaux et les nouveaux. Mais rassurez-vous, on est toujours White Lies ! Je pense même qu’on a vraiment trouvé le son qui correspond à White Lies.

Pour cet album, vous avez à nouveau travaillé avec Ed Buller qui avait produit votre premier album. Pourquoi avoir fait ce choix ?

Oui, on a décidé de travailler de nouveau avec lui car c’est quelqu’un qui arrive à cerner ce que l’on veut réellement faire car il nous connait bien. Il a su mettre en forme nos idées sur cet album comme sur le premier. Nous ne sommes pas fermés à d’autres collaborations mais disons qu’avec lui on savait comment travailler et c’était des moments vraiment plaisants. On en garde de très bons souvenirs.

On s’est fixé comme but de retrouver un côté mélodique et je pense qu’on a atteint notre objectif.

Ce nouvel album semble plus accessible, ou du moins plus mélodique, que ne l’était Ritual. Est-ce une évolution consciente ?

Oui, ça a été très important pour nous que l’album ait ce côté très mélodique. Il est vrai qu’avec Ritual on ne cherchait pas vraiment à ce que les morceaux soient autant structurés donc pour cet album on s’est fixé comme but de retrouver un côté mélodique et je pense qu’on a atteint notre objectif.

Le titre de l’album, Big TV, est aussi celui de la chanson placée en ouverture. Pourquoi l’avoir choisi pour nommer cet album ?

Je pense que Big TV est un nom d’album vraiment ambigu. Beaucoup de gens nous ont demandé pourquoi ce titre mais j’aime bien garder le mystère. Mais disons que le nom de l’album fait le lien avec pas mal de paroles de nos nouvelles chansons. On veut que les gens se posent des questions à partir de ce titre d’album. On vit dans une grande ville et le terme « big » peut amener les gens à réfléchir sur leur mode de vie. Il y a vraiment beaucoup d’hypothèses qui découlent de ce titre et je pense qu’on peut pousser la réflexion très loin rien qu’avec ça !

Vous avez choisi Getting Even et There Goes Our Love Again en tant que premiers extraits du disque, pour quelles raisons ? Estimez-vous qu’ils sont de bonnes synthèses du disque dans sa globalité ?

Le fait d’avoir sorti Getting Even et de l’avoir mis en téléchargement libre, c’était plutôt une sorte d’introduction à l’album. On voulait voir comment les gens réagiraient et on était assez fiers de ce morceau. Et puis je suis vraiment content car on a eu de bons échos lorsque There Goes Our Love Again est sorti sur les ondes en début de semaine. Je ne considère pas ces deux morceaux comme des synthèses de l’album mais je dirais simplement que c’étaient les deux chansons les plus accessibles à un public plus large.

Pour Big TV, on a voulu retrouver cette ambiance des débuts, on a insisté sur les guitares comme pour le premier album.

N’avez-vous pas fait en quelque sorte un retour vers vos débuts avec votre premier album To Lose My Life ? La présence importante des guitares par exemple en atteste...

Oui, beaucoup de gens nous ont fait cette remarque. Le premier album avait vraiment une atmosphère particulière, plus sombre, et je pense qu’on s’en est éloignés lorsqu’on a sorti Ritual. Pour Big TV, on a voulu retrouver cette ambiance des débuts, on a insisté sur les guitares comme pour le premier album. Ce disque représente vraiment White Lies et toutes les idées qu’on a pu avoir depuis le début.

La pochette de Ritual était un choix très important pour vous. Comment avez-vous choisi celle de Big TV ?

En fait, Michael Kagan est un ami d’ami et on est tombés sur ce tableau un peu par hasard. La première fois qu’on l’a vu on s’est dit que ça représentait exactement les idées qu’on avait eues pour cet album et on a pas mal réfléchi au visuel. C’est vrai que c’est quelque chose d’important pour nous car il y a un côté spirituel à ce tableau lorsqu’on le regarde longtemps, et là encore, l’interprétation est libre à chacun.