Vous vous êtes déjà demandé comment un groupe garage punk produit par Kevin Shields sonnerait ?
La réponse est toute trouvée et se nomme The Beatings, fraichement rebaptisée The Beat Up, groupe londonien dont le premier album est attendu pour la rentrée !
The Beatings n’étant pas encore très connu en France, peux tu nous présenter le groupe ?
The Beatings sont composés de Nick Pankhurst : guitare et chant, Matt Dawson : guitare et chant, Dino Gollnick : basse, et Todd Parmenter : batterie
D’où vient votre nom ?
Ce nom est venu d’un moment newton-esque crée par dieu lorsque qu’un membre du groupe était en train de passer des moments privilégiés dans son bain.
Apparemment vous avez des problèmes avec votre nom, qu’en est il maintenant ?
Oui nous avons pas mal de problèmes avec un autre groupe de Boston qui s’appelait déjà The Beatings, nous sommes entrés dans une petite guerre depuis quelques années, mais malheureusement nous avons du nous incliner et répondre à leurs demandes sinon cela aurait été très dur financièrement pour nous ! Voilà pourquoi nous nous appelons The Beat Up maintenant !
Quels groupes vous ont principalement influencé ?
The Country Teasers, Mudhoney, Led Zepplin, Hank Williams, The Remains, Rush
Et parmi les groupes actuels à qui aimeriez vous être comparé ?
Nous sommes assez proches de pas mal de groupes : Franz Ferdinand, Ikara Colt, The Country Teasers, Ladytron, The Libertines, Pink Grease, The Datsuns, The Dirty Burds et Har Mar Superstar. Tous ces groupes sont assez proches, amis et forment une sorte de famille.
Vous avez travaillé sur votre album avec Kevin Shields (My Bloody Valentine), comment avez-vous été amené à travailler avec lui ?
Nous avons commence à travailler avec Kevin grâce à un énorme coup de chance ! Todd avait pour job de construire son nouveau studio d’enregistrement et il a embarqué Nick avec lui. On s’est vite très bien entendu avec lui et on a découvert que nous avions des intérêts communs. Un soir il est venu nous voir jouer et nous lui avons plu. Alors il s’est proposé pour produire notre album.
Je crois que vraiment nous sommes chanceux parce que tout le monde souhaite travailler avec lui et l’appelle sans cesse pour qu’il produise leurs albums ! Et cela n’arrive jamais.
N’était ce pas impressionnant ? Quel fut son apport ?
Kevin est sur une autre planète quand il s’agit du son et de la création. Il nous a montré que les connaissances techniques importent peu. Ce qui compte c’est la façon dont on entend ce que l’on crée et les sentiments liés à la façon dont on joue. Ainsi on peut réaliser des morceaux qui sonnent radicalement différemment.
Que peut on attendre de cet album ?
Cet album est une attaque sonique qui fera que vos yeux enfleront et vos dents saigneront.
Avez-vous une date de sortie de prévu ?
Nous n’avons pas encore la date exacte mais quelque part aux alentours de septembre ou octobre 2004.
Vous avez déjà joué une fois à Paris, en septembre 2002 au Nouveau casino, quel souvenir en avez-vous ?
Jouer à Paris fut quelque chose d’inoubliable. Nous étions en pleine tournée avec Idlewild quand on nous a proposé ce concert à Paris pour notre day-off. Nous avons saisi cette chance. Après un concert à Birmingham, nous avons conduit toute la nuit vers Londres puis vers Douvres pour prendre le ferry. Arrivé à Douvres, notre chauffeur s’est rendu compte qu’il avait oublié son passeport … il a du y rester la nuit et nous avons continué notre chemin, conduisant nous même jusqu’à Paris. On a joué là bas en ayant conduit toute la nuit, sans avoir dormi ! Puis nous sommes reparti le soir même, récupérant notre chauffeur à Douvres, puis nous nous sommes redirigé vers le nord pour reprendre la tournée avec Idlewild à Liverpool !