logo SOV

The Lathums

Interview publiée par Pierre-Arnaud Jonard le 23 septembre 2021

Bookmark and Share
Entourés d'une certaine hype, The Lathums sortent aujourd’hui leur premier album How Beautiful Life Can Be. Un disque qui évoque Elvis Presley comme les Smiths et s'avère au final une belle réussite. Entretien avec le guitariste du groupe, Scott Concepcion.

Est-ce que la hype qui vous entoure vous a mis une quelconque pression au moment d'enregistrer l'album ?

Pas vraiment. C'était au contraire quelque chose d'excitant que d'entrer en studio pour ce disque.

Vous venez de Wigan. C'est plus difficile de réussir dans l'industrie musicale lorsque l'on vient de Wigan que de Manchester ?

Il me semble. Il y a une scène spécifique à Manchester. Et en même temps c'est bien de ne pas en faire partie. Je dis cela mais je n'ai rien contre les groupes de Manchester. C'est juste que nous venons d'ailleurs et ce peut être au final un atout.

Vous semblez très impliqués dans la vie de votre ville, Wigan. Vous avez enregistré un single dont les royalties sont allées au Wigan Football Club qui était en difficultés financières. Vous êtes en êtes de grands supporters ?

Non. Nous ne sommes d'ailleurs pas très foot en général. Nous voulions juste aider la communauté.

Wigan est à mi-chemin de Manchester et de Liverpool. Pourquoi avoir choisi d'enregistrer l'album à Liverpool ?

Nous avons passé plus de temps de notre vie à Liverpool qu'à Manchester. Notre manager est de là-bas. Il connait les gens du Parr Street Studio où nous avons enregistré. C'est un lieu incroyable. C'était super d'enregistrer là-bas.

Votre musique est très variée. Elle peut évoquer aussi bien les Smiths que Elvis Presley. Vous êtes très éclectiques dans vos goûts musicaux ?

Tout à fait. Nous aimons des tas de choses différentes. Tant que c'est de la bonne musique avec une belle mélodie ça nous va.

Il y a un son de guitare à la Johnny Marr sur l'album. Il t'a influencé ?

Définitivement. Oui, il y a ce son qui est un son que j'adore. Mais ce n'est pas le guitariste que j'ai découvert en premier. A la base ce sont Eric Clapton et Slash mes premières amours.

Il y a un côté Presley sur certains morceaux de l'album. Vous êtes fans de lui ?

Alex (ndlr : Moore, chanteur du groupe) l'est, moi un peu moins.

Il y a un morceau sur l'album, Fight On, qui traite de la résistance française. D'où vous vient cet intérêt pour ce sujet ?

C'est Alex qui a écrit ce morceau. Il s'intéresse beaucoup à cette période de l'Histoire.

Comment avez-vous choisi James Skelly de The Coral pour être le producteur du disque ?

Il est super, brillant. Il a toujours plein de supers idées.

Comment avez-vous vécu la période de confinement ?

Comme tout le monde... difficilement. Au début nous sommes restés chez nous, avons écrit des morceaux puis nous nous sommes retrouvés et avons répété. Nous avons fini ce disque il y a un an. C'est un soulagement qu'il sorte enfin.

Vous allez partir en tournée bientôt ?

Oui. Nous avons hâte de rejouer live. Il y aura une date à Paris (ndlr : le 3 février 2022 au Trabendo en première partie de Blossoms). Je suis trop content car je ne suis encore jamais allé là-bas.