Cinq questions, pas plus, pas moins, pour évoquer les petites rénovations qui ont eu lieu dans la maison "Veils". Discussion sur le pouce avec Finn et la bassiste Sophia, à propos du nouveau line-up du groupe, et des évolutions entamées entre le premier album et le petit nouveau Nux Vomica, juste histoire de vous mettre l'eau à la bouche...
Finn, pour ce deuxième album, tu as gardé le nom de ton groupe The Veils, mais tu es le seul membre initial de la formation. Tu peux nous présenter tes nouveaux acolytes ?
Liam Gerrard est aux claviers, et Sophia Burn à la basse, Henning Dietz à la batterie et Dan Raishbrook à la guitare.
Et comment vous vous êtes vous rencontrés avant de former cette nouvelle mouture des Veils ?
Nous étions au lycée ensemble en Nouvelle Zélande, et lorsque je suis retourné là-bas je les y ai retrouvés. C’était comme travailler en famille, avec ceux qui s’amusaient avec moi quand on était gamins.
Quand tu as quitté le premier lineup du groupe, tu n’as pas songé un moment à travailler en solo ?
En fait pour le premier album, j’avais écrit des chansons pour un groupe sans avoir vraiment le temps d’en former un, et puis je suis parti à Londres tout seul, j’y ai trouvé des musiciens prêts à jouer ces chansons. Nous avons ensuite beaucoup tourné et j’écrivais toujours. Mes chansons étaient différentes, prenaient un nouveau tournant que le groupe n’était prêt à suivre. Quand le groupe c’est séparé, je voulais trouver une autre formation avec laquelle ça pourrait coller vraiment.
Sophia, avec tes camarades, a-t-il été difficile d’arriver après une première formation et s’accaparer l’identité des Veils, les chansons précédentes ?
Au début oui, on a ressenti une certaine pression. En particulier en concert lorsqu’il s’agit de reprendre les premières chansons que le public est venu écouter, sans vouloir en ressortir déçu.
Finn, ta voix a évolué depuis le précédent album, y as-tu travaillé ?
Non, pas vraiment. J’étais vraiment jeune quand j’ai fait le premier album. Aujourd’hui je contrôle mieux ma voix, je suis plus à l’aise avec. Je n’ai plus ces superstitions sur « quand je saurai chanter, je ferai comme ça.. », je ne suis plus dans l’idée de persévérer et finalement ça passe naturellement, et mieux, comme quoi ça ne sert à rien de se rendre malade. Parfois, il ne vaut mieux pas se concentrer sur ce qu’on pense être un problème. Je ne suis toujours pas tout à fait satisfait, c’est imparfait, je ne pourrais pas chanter dans une chorale par exemple. Enfin ça, au fond, ce n’est peut-être pas une mauvaise chose !