SPRINTS revisitent le classique de Le Tigre
The Joy Hotel annoncent leur premier album
Un nouvel album solo pour Joe Goddard
Une tournée en France pour Tindersticks
Le quatrième album de Fontaines D.C. en détails
Un nouveau single de King Hannah en écoute
Yard Act
Mount Kimbie
Ride
Tom McRae
NewDad
Gruff Rhys
Débarqués de Leeds sans crier gare, Alt-J auront fait briller 2012 avec leur pop hybride et sophistiquée : percussif, groovy, mélodique et sensuel, An Awesome Wave, leur premier album, fait tournoyer le folk, le math-rock, le hip-hop, la soul et la pop dans un écrin de velours et de volupté. Il en ressort des titres aussi hypnotiques que psychédéliques, construits à l’aide d’harmonies vocales, de rythmes diversifiés, de refrains tubesques, de guitares sautillantes et de basses épaisses, le tout sous couvert d’arrangements subtils et de mélodies tout simplement irrésistibles.
Avec ce deuxième album dans le prolongement d’un éponyme ayant imposé le sceau XX au plus grand nombre par son évidence, le trio s’inscrit comme un des grands groupes de sa génération. Dès l’introduction sur Angels, on sent que l’on tient l’une des chansons de l’année. Cette profonde lenteur ajoutée aux quelques impulsions magnétiques est sublimée par ces deux voix dont celle de Romy Madley Scoft, d’une bouleversante fragilité. Coexist prouve que The XX ont dépassé le simple phénomène de mode pour scintiller en dehors de tout carcan.
Finalement, le tant attendu Other People’s Problems de Breton aura tenu ses promesses. Avec leur son si particulier et si peu conventionnel alliant électronique et synthétique, les Londoniens ont ici signé un premier album excitant, touche-à-tout et soigné. Alliant leur goût pour le rock, le dubstep ou encore le hip-hop, Roman Rappak et sa bande ont su sortir des sentiers battus pour nous présenter un album patchwork surprenant. Reste maintenant à confirmer tout le talent entrevu ici dans un second LP.
Revenus de diverses infortunes, Django Django ont réussi un beau doublé en 2012. Des concerts de plus en plus complets, des titres qui passent et repassent en radio et puis ce premier album écarlate à souhait, véritable machine à tubes de Default à Waveforms, de Wor à Storm. Ou comment écarteler habilement une pop souple et subtile avec des machines étranges et un swing bien plus qu'audacieux. Le futur du groupe s'en trouve déjà multiplié (par deux) !
Si la première écoute de Standing At The Sky’s Edge a pu dérouter bon nombre de fans du crooner de Sheffield, force est cependant de constater que l’anglais a remporté son audacieux pari avec cet album où une inhabituelle déferlante électrique s’est abattue sur les guitares. Évitant ainsi de s’enliser dans une certaine routine, le britannique a surtout su se renouveler à travers ce disque qui fait assurément de lui un des tous meilleurs songwriters de la décennie.
Trois ans après The Spinning Top, Graham Coxon poursuit ses expérimentations musicales avec A+E, son huitième album. Le guitariste de Blur livre ici dix chansons plus électriques et plus sombres, essentiellement composées à la basse, aux teintes grisâtres comme une banlieue anglaise. Graham maltraite ses instruments pour mieux nous plonger au cœur d’une sinistre nuit de débauche, sur un fond de chaos musical cathartique. Un cauchemar décadent dont les plus faibles ne sortent pas indemnes.
Le troisième album d’un groupe est toujours un peu spécial. C’est celui où les véritables intentions se révèlent : ont-ils les épaules pour accéder aux stades ? Les Maccabees ont pris le parti de ne pas en prendre. Les Brightoniens ont livré au début de l'année un album s'élevant bien au-dessus de la ligne d'horizon de Wembley, par-delà la couche stratosphérique. Le capitaine Orlando et sa compagnie ont mis le cap sur d'improbables contrées exo-planétaires accidentées et venteuses, loin de toute considération de récompense ou de classement. En 2012, les Maccabees s'envolent, vers l'infini et au-delà.
Sans que l'on y prenne gare, la relève du folk est venue de Nottingham en début d'automne sous les traits d'un gamin de 18 ans élevé aux sons de Johnny Cash et de la Britpop. Son Lightning Bolt a fait le tour des radios, parvenant aux oreilles de ses célèbres ainés Noel Gallagher et Stone Roses qui l'ont recruté pour leurs premières parties. Son premier album, simplissime d'efficacité et d'une maturité surprenante, prouve que la génération née dans les années quatre-vingt-dix risque bien de nous surprendre.
Voilà un premier album qui a fait forte impression par l’évidence des ses compositions et la magnificence des ses orchestrations. Les harmonies vocales menées par Peter Liddle s’élèvent au milieu de somptueux arrangements de cordes. On tremble à chaque écoute de No Rest ou Weights & Measures, d’admirables ballades d’inspiration folk mais possédant la force écorchée des grandes chansons. Shallow Bed nous a convaincu sur le potentiel de Dry The River, qui est bien l’un des nouveaux groupes britanniques en devenir.
Très prolifiques au cours des douze derniers mois, multipliant les sorties d'EPs et singles ainsi que les concerts au Royaume-Uni et en Europe, adoubés par The Horrors, Death In Vegas et S.C.U.M, TOY ont livré à la rentrée dernière un premier album éponyme mêlant brillament krautrock, punk et rock psychédélique. De Motoring à Dead & Gone en passant par My Heart Skips A Beat ou l'épique Kopter, les cinq Londoniens auront marqué cette année 2012 de leur empreinte.
James : Yummy
LUMER : No Jury, No Prizes
Lucy Rose : This Ain't The Way You Go Out
A Certain Ratio : It All Comes Down To This
Paraorchestra with Brett Anderson & Charles Hazlewood : Death Songbook
Pillow Queens : Name Your Sorrow